Autrice de L’homme Freud
Et les modernes?
– Je crois qu’il n’y en a encore jamais eu de modernes. Peut-être un peu Freud, peut-être ! ou bien Rembrandt. (Jean-Pierre Léaud pour Godard)
A l’orée du XXe siècle, un homme a découvert une terra incognita.dont les horizons étaient si vagues qu’au moins pouvait-on imaginer qu’elle serait immense. Là pourtant n’était pas le plus impressionnant. Ce qui l’était davantage, et qui en a fondé la modernité, c’était l’invention, par le même homme, d’une méthode d’exploration originale. Devant la découverte de l’inconscient, la psychanalyse s’est élaborée ainsi par le travail du seul Sigmund Freud.
Une autre lecture du début de la Bible est possible à partir du texte hébreu original.…
À l’occasion du premier anniversaire du décès de Jacques De Decker , de nombreux écrivains, artistes, collègues ou proches livrent un puissant hommage à « l’incurable rêveur de lumière » qu’il était. Composé à l’initiative de sa compagne Claudia Ritter , le livre Je vais promener ma truffe se présente comme un « hymne multiforme » où chacune des (180 !) contributions met en lumière une facette de la personnalité de Jacques De Decker. À l’instar de l’insatiable curiosité de l’homme qui ne fut pas seulement le Secrétaire perpétuel de l’Académie de 2002 à 2020 mais aussi et avant tout un remarquable homme de lettres , le présent ouvrage est émaillé de photographies d’objets, d’œuvres, de lieux et de livres symbolisant sa philosophie généreuse, insolite et amoureuse.Invitant à l’émerveillement, cette balade dans l’univers singulier de Jacques De Decker traverse les villes qu’il a foulées, plonge dans son œuvre, évoque les écrivains qu’il a contribué à faire connaître au travers d’articles ou au détour d’une conversation. Elle témoigne aussi de moments où il était tout simplement présent – où nous l’apercevions, comme l’écrit Rilke, « entier, découpé dans le ciel. »La tonalité des contributions est tantôt mélancolique, tantôt joyeuse, tantôt pudique ; elles adressent à Jacques De Decker un salut fraternel autant qu’elles brossent le portrait d’un monument de nos Lettres belges. Puisqu’il maîtrisait parfaitement les trois langues nationales, ce livre est plurilingue et s’enrichit par ailleurs de contributions en anglais, en italien ou en catalan, témoignant de l’amour que Jacques De Decker portait à la langue et à l’autre. Puisqu’il maîtrisait divers genres littéraires, ce livre est protéiforme : anecdotes, poésie, dialogues, œuvres plastiques et musicales vibrent à l’unisson pour célébrer cet « homme-orchestre ».À la lecture de ce livre-hommage, l’on comprend que Jacques De Decker n’est pas et ne sera jamais un homme du passé. Doué d’une impressionnante vivacité d’esprit et d’un sens du dialogue exceptionnel, il continue à faire rayonner les Lettres et nous adresse un sourire espiègle avant de reprendre sa balade et d’aller « promener sa truffe ». C’est une certitude : nous continuerons à l’apercevoir…
La naissance d'une idée ensuite sa concrétisation, échappent bien souvent à toutes explications rationnelles. Ici, comme la plupart du temps, s'entremêlent la révélation à soi-même, la tentation de l'exploit, mais surtout cet appel étrange et profond venu d'une Hispanie inaccessible et que n'entendent que les Fils du Tonnerre et de Marie-Salomée.Un jour il faut partir pour le FINISTERE : Finis Terrae. L'appel résiste à toutes les souffrances, à tous les déboires, mais se nourrit à toutes les découvertes, à tous les émerveillements.78 jours t 1945 km à pied représentent bien plus que cet étalage de chiffres. Les événements journaliers sont d'une richesse incroyable; les villages, les paysages, les paysans, d'une variété infinie; la beauté des édifices élevés par l'Histoire bouleversants par leurs significations.Et pui deux êtres sur le Camino de Compostelle soumis aux bons vouloir des Hospitaliers et des Templiers, soumis aux rigueurs de temps, soumis aux faiblesses et aux grandeurs des hommes.Insoumis pourtant, à en confondre…