Les orphelins de François


RÉSUMÉ

Le 24 octobre 1984, au cimetière de Montmartre, Claude de Givray prononce l’éloge funèbre de son ami François Truffaut. « Si François n’était pas né, s’il n’avait pas été cinéaste… »  Et moi, que serais-je devenu si François Truffaut n’avait pas existé ?



À PROPOS DE L'AUTEUR
Bernard Gheur
Auteur de Les orphelins de François
Bernard Gheur est né à Liège le 18 février 1945. Son père est armateur fluvial; il se prénomme John, ce qu'explique sa naissance au Canada, pays très présent dans l'imaginaire du petit Bernard et de l'écrivain Gheur (voir Retour à Calgary). En fait, les clefs biographiques permettent d'ouvrir bien des portes pour éclairer et visiter l'oeuvre de Bernard Gheur. C'est pourquoi nous avons choisi de livrer au lecteur ces notes transmises par l'écrivain lui-même, et dans lesquelles il nous offre tout un trousseau de références...Études primaires (1950-56) à l'Institut Saint-Paul, à Liège (voir Le lieutenant souriant); admirable professeur de français, en cinquième, qui lui inculque l'amour de l'encre.Humanités gréco-latines au Collège Saint-Servais, à Liège (voir Le testament d'un cancre); délaisse un peu les maths au profit d'une matière extra-scolaire : le cinéma. A seize ans, choisit François Truffaut comme maître à penser plutôt que Bossuet, ou même que Sartre et Gide. Commence à réaliser, avec des copains, de petits films de fiction 8mm, sur les toits, sur le champ de foire d'octobre (voir La scène du baiser). En rhéto, renvoyé pour trois jours, pour avoir lu Jules et Jim, pendant l'étude du soir. Premiers articles.Candidature en droit à l'Université de Liège. En 1965, envoie à Truffaut un texte de quelques pages, ébauche du Testament d'un cancre. Le cinéaste lui donne confiance et élan, en lui conseillant de développer tous ces thèmes et d'écrire un vrai roman.1966-68 : licence en journalisme à l'ULB. Ensuite, journaliste free-lance (La Revue Nouvelle, Les Amis du Film, Le Ligueur).1969 : août et septembre : écrit le Le testament d'un cancre.1970 : le manuscrit est retenu par Robert Sabatier, alors directeur littéraire chez Albin Michel : Truffaut annote le manuscrit, propose des retouches (dans le sens de la rapidité et de la fluidité), et écrit une préface. En 1970 toujours : mariage puis service militaire.1972 : entre au quotidien La Meuse (informations générales), écrit au présent. Le soir ou pendant les vacances, écrit au passé : La scène du baiser, Retour à Calgary, Le lieutenant souriant.Deux fils : François et Charlie.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Dans un livre sensible, touffu, entraînant, Bernard Gheur s’est attaché à éclairer un versant inattendu de François Truffaut. Les orphelins de François révèle un « éveilleur de romans », lecteur passionné, exigeant. « Sous le crayon de François – sa baguette magique -, les phrases gagnaient en légèreté, en limpidité, en poésie. La touche Truffaut. »Bernard Gheur avait à peine vingt ans lorsqu’il envoya à François Truffaut, « le dieu de mes seize ans », une nouvelle de quatre pages, Le testament d’un cancre.Merveille : le cinéaste lui répondait et l’invitait à développer son texte, à entreprendre un roman. Il précisait : « Vous en êtes capable ».…


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