Le 24 octobre 1984, au cimetière de Montmartre, Claude de Givray prononce l’éloge funèbre de son ami François Truffaut. « Si François n’était pas né, s’il n’avait pas été cinéaste… » Et moi, que serais-je devenu si François Truffaut n’avait pas existé ?
Auteur de Les orphelins de François
Né le 18 février 1945 à Liège
Licencié en journalisme, Université Libre de Bruxelles
A l’origine, mes romans n’ont pas été écrits à l’intention des jeunes mais, comme mes personnages sont très souvent des enfants et des adolescents, dans le contexte des années cinquante et soixante, ils rencontrent le succès en réédition de poche pour la jeunesse, notamment dans les écoles secondaires.
Dans un livre sensible, touffu, entraînant, Bernard Gheur s’est attaché à éclairer un versant inattendu de François Truffaut. Les orphelins de François révèle un « éveilleur de romans », lecteur passionné, exigeant. « Sous le crayon de François – sa baguette magique -, les phrases gagnaient en légèreté, en limpidité, en poésie. La touche Truffaut. »Bernard Gheur avait à peine vingt ans lorsqu’il envoya à François Truffaut, « le dieu de mes seize ans », une nouvelle de quatre pages, Le testament d’un cancre.Merveille : le cinéaste lui répondait et l’invitait à développer son texte, à entreprendre un roman. Il précisait : « Vous en êtes capable ».…
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