Les mots, le miel et mille fois l’or

RÉSUMÉ

Humour, décalage, sens du signifiant, maîtrise de la répétition porteuse, tels sont, à une première lecture, les atouts de ce poète. Son aisance à tronquer la réalité pour le plaisir des mots, pour la saveur juteuse des sensations fait que le lecteur se laisse porter par les sons, l’originalité de l’approche, le côté déjanté des alliances d’images. Comme chez les fabulistes, comme chez les chansonniers, l’auteur répète ses rythmes, ses verbes, ses attaques  pour nous mener là où il souhaite qu’on le lise avec ferveur. Réflexions sur le temps, l’espace, l’urgence (où partir? où aller?), ces poèmes conjoignent les beautés, les surprises, les jeux de mots, les ellipses, son amour des villes, des voyages, dans une joyeuse liberté d’invention. Le livre copieux est divers et chacun y goûtera la chansonnette, chacun y trouvera manière et matière à poésie, l’aphorisme en eau de boudin (Il ne suffira pas de changer le monde, / Il faudra changer aussi/ le papier à tapisser de ma chambre). Dérives et dérisions s’y entendent à merveille.
(résumé de la note de lecture de Philippe Leuckx pour Francophonie vivante de mars 2009).

À PROPOS DE L'AUTEUR
Timoteo Sergoï (Stéphane Georis)

Auteur de Les mots, le miel et mille fois l’or

Arpenteur-Chansonnier, ou alors rampeur, marcheur, danseur. Mais ni nageur ni voleur. Ou encore : Enfant de cinquante ans et demi, plus poilu sur le menton que sur le crâne. On peut dire aussi : Corps sans profession précise, en partie constitué de viande pour chats. Poseur de bombes et de questions. Ou bien : Chercheur de mèches et de réponses, amoureux principal, exclusif et très jaloux de l’Univers entier. Comme quatre-vingt kilos de viande salie au thé noir qui a sans doute passé les trois cent mille kilomètres au compteur. Ou comme cent grammes de gâteau à la crème de barbe. Il se prend pour un médicament, se croit éperdument utile, sans savoir à quoi précisément. En attendant, il se tient debout dans le silence. Convaincu parfois d’être une table, un outil, un établi ou un marteau. Ou un crayon, peut-être. Mais pas une tronçonneuse. Et poète aussi, de temps en temps, comme tout le monde.

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