Les furies




À PROPOS DE L'AUTEUR
J.-H. Rosny jeune
Auteur de Les furies
J.-H. Rosny jeune est le pseudonyme le plus connu de Séraphin Justin François Boex, né à Bruxelles le 21 juillet 1859 et mort le 15 juin 1948 en Bretagne. En 1887, et alors qu'il n'avait encore rien publié, il entame une collaboration littéraire avec son frère Joseph Henri Honoré Boex. Ils écrivent de nombreux contes, nouvelles et romans sous le pseudonyme commun de J.-H. Rosny. Les deux frères s'illustrent dans différents genres allant de l'essai historique au récit fantastique, en passant par des textes naturalistes et préhistoriques. Leur collaboration prend fin en 1908, date à laquelle les deux auteurs reprennent la plume seuls. Il signe, l'année suivante, son premier roman sous le pseudonyme de Rosny jeune : L'Affaire Derive. Ce roman de mœurs est le premier d'une longue série. Il se spécialise notamment dans ce genre. Il publie plusieurs dizaines de récits ainsi que des essais et des biographies historique, jusqu'en 1947, date à laquelle sort son dernier livre : un roman d'inspiration policière intitulé Du sang sur la neige. À la fin de la collaboration avec son frère, Rosny jeune abandonne largement les veines préhistorique et science-fictive. Ce choix explique, du moins en partie, pourquoi son œuvre est aujourd'hui largement oubliée et indisponible. Désigné dans le testament d'Edmond de Goncourt comme membre du cénacle de l'Académie Goncourt, il y siège dès 1900 et jusqu'à sa mort. Après la disparition de son frère, en 1940, il assure par ailleurs la présidence de l'Académie jusqu'en 1945. Naturalisé français, il a toujours gardé la nationalité belge.

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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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