Les Cerfs

RÉSUMÉ

Après la mort de sa mère, Blanche, alors âgée de 7 ans, est devenue mutique et son père l’a confiée à Annie, une ancienne institutrice, qui vit avec Ian. A la campagne, entre prairie et forêt, la petite fille découvre la nature et les joies simples. Elle grandit, tombe amoureuse et sort peu à peu du silence. Premier roman. Prix triennal de littérature de la ville de Tournai en 2016.

À PROPOS DE L'AUTRICE
Veronika Mabardi

Autrice de Les Cerfs

Je suis née à Leuven. Une maman flamande, un papa à moitié belge, à moitié égyptien, deux frères et une sœur, dont deux nés en Corée. La première phrase apprise à écrire est : een man met een aap. Je n'écris plus en flamand depuis qu'en 1972, Louvain a décidé de se définir selon les règles de l'appartenance à une langue plutôt que de rester la ville de transmission du savoir qu'elle était depuis la fondation de l'université. L'adage familial décrétant que la terre est vaste et que si on ne veut pas de toi ici, c'est l'occasion de se transplanter ailleurs, j'ai grandi à Louvain-la-neuve, à l'ombre d'une bibliothèque digne d'une B.D. de science-fiction, construite sur les hauteurs de la ville nouvelle, là où d'ordinaire on bâtit les églises. Dans la bibliothèque familiale, le coran, la bible, le petit livre rouge, le petit livre vert et « clefs pour le zen », étaient rangés côte à côte et la tâche me revenait de les épousseter une fois par an. Changer d'identité au gré des projets me semblait une belle occupation, j'ai donc opté pour le métier de comédienne. Je n'ai rien compris à l'école. Mon apprentissage s'est fait dans les jeunes compagnies, aux Ateliers de l'Echange et dans la compagnie Ricochets. Démonter et charger le camion, faire la billetterie, rencontrer les spectateurs ou défendre un projet ont été aussi formateurs que de mettre en scène ou d'écrire. J'ai écrit quelques pièces, des textes hybrides, des textes éphémères liés à la rencontre du plateau, de la salle d'expo, de danse, de concert. Pour l'instant l'écriture qui prend toute la place. La mienne, au quotidien, et celle des autres, dans les ateliers et les accompagnements. Comme personne n'a encore réussi à faire coter les mots en bourse, quand les temps sont durs, je reviens à cette notion de base : les mots sont à tout le monde, ils s'échangent et circulent librement, aucun obscurantisme, aucune régression ne peuvent empêcher leur danse. Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2020

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