Le "social-business"

RÉSUMÉ

Réflexion sur l’innovation responsable çàd celle qui intégre des dimensions sociales, environementales, éthique, … en plus des aspects économiques

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Tihon

Auteur de Le "social-business"

Mon histoire a commencé le 17 octobre 1942. J'ai fait des études classiques, complétées par un diplôme en économie appliquée (ICHEC Bruxelles). Ma carrière s'est faite dans le secteur bancaire (Générale de Banque devenue depuis Fortis Banque puis BNP Parisbas Fortis). J'y ai exercé de nombreuses fonctions managériales dans divers secteurs, principalement orientés vers la production et l’utilisation de l’information. En 1997, je suis devenu consultant en stratégie d'information et gestion des connaissances. J'ai créé Spin Out pour conseiller les entreprises et les ONG dans leurs choix stratégiques en matière de systèmes d'information et de connaissances. J'ai cédé Spin Out en décembre 2012. Je suis également chercheur associé à Etopia. Je suis l'auteur du livre « Les attracteurs informationnels », Éditions Descartes & Cie, Paris,  2005. J'ai publié différents articles sur l'approche des « machines informationnelles », sur la responsabilité sociétale des entreprises ainsi que des textes divers sur les problèmes sociétaux. Je suis sensibilisé depuis longtemps aux défis posés par une croissance débridée et à la nécessité de remettre la finance au service de l’économie et l'économie au service de la société. J'ai écrit et publié en août 2016 « La main invisible », un essai sur les ravages de l'idéologie du MARCHE et ses conséquences.

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Fast [Peut-on se réapproprier ses désirs dans une société de consommation ?]

Comme disait Georges Perec, la société de consommation nous aliène, «  toutes ces choses [que nous consommons] ne sont là que pour entretenir une espèce de frénésie, de vertige, d’hypnose  ». Nos désirs sont-ils réels ou sont-ils conçus de toutes pièces pour nous amener à consommer plus ? Dans Fast , Didier Poiteaux aborde le vaste sujet de la fast fashion – mode de production de l’industrie textile qui consiste à produire toujours plus à des prix toujours plus bas – et part de cette question : peut-on se réapproprier ses désirs dans une société de consommation ? Quels types de vêtements aimons-nous porter ? Pourquoi ? Suivons-nous une mode ? Essayons-nous d’avoir notre propre style ? Les deux protagonistes, Didier et Olivier, mettent les habits de conférenciers quelque peu décalés et posent ces questions à des adolescents. Didier raconte sa première expérience du style. Ayant grandi dans la campagne, il n’en avait pas et portait, quand il était ado, des vêtements résistants, peu salissants, qui s’accommodaient mal les uns avec les autres. Arrivé à l’université, il dut rapidement se trouver un style, «  pour être comme tout le monde  ». Il jeta son dévolu sur une paire de santiags… Malgré les sarcasmes, il dut les rentabiliser et les porta pendant trois ans, avant de se fondre dans la masse en achetant les vêtements à la mode ou qui s’accumulent dans nos armoires, «  comme tout le monde  ».Nos deux orateurs se lancent dans une Histoire de la mode, née à la Renaissance auprès de l’aristocratie, avant de se propager au sein de la bourgeoisie et de devenir un véritable business dans les années 1980 avec la mondialisation et les techniques du marketing moderne. Tout au long de leur exposé, Didier et Olivier rapportent les paroles de différents protagonistes. Il y a Océane qui travaille dans une start-up de neuromarketing et explique comment créer le désir lié au besoin. Il y a un CEO qui veut diminuer les frais de production – en délocalisant –, augmenter les ventes et cibler les acheteurs de demain : les ados. Il y a aussi Céline, designeuse textile, et Belinda, une influenceuse qui milite contre la fast fashion. Ou encore les témoignages poignants de Gohari qui a survécu à l’incendie d’une industrie textile à Karachi, et Zareena qui y a perdu son fils.Le texte nous renvoie aussi de terribles vérités, chiffrées, qui donnent la nausée. Quelques extraits choisis : Chaque jour, nos vêtements parcourent 20 000 kilomètres en moyenne avant d’arriver dans nos placards. (…)Chaque jour, 20 charters remplis de vêtements atterrissent en Europe. (…)Chaque T-shirt nécessite en moyenne 7 000 litres d’eau. (…)Chaque jour, les ouvrières du textile gagnent en moyenne 5 dollars pour 12 heures de travail en Asie.Chaque année, un Belge jette, en moyenne, 15 kilos de vêtements.  Conditions de travail misérables, droits de l’homme bafoués, pollution à gogo… l’industrie textile n’envoie pas du rêve, que du contraire.Didier Poiteaux, auteur de poésie et de théâtre dont Suzy et Franck (2016), est le co-fondateur de L’INTI THÉÂTRE, compagnie avec laquelle il s’est spécialisé dans le théâtre récit-documentaire à destination des ados et du tout public. Son écriture se cherche viscéralement dans une oralité théâtrale, poétique et politique.L’auteur dédie son texte aux travailleurs et travailleuses de l’industrie textile, particulièrement celles et ceux qu’il a rencontrés à Karachi, aux utopistes et à celles et ceux qui luttent contre TINA – « There Is No Alternative », slogan politique couramment attribué à Margaret Thatcher.Ludique et participatif, ce récit documentaire nous entraine dans les dérives de la mode et ouvre le débat, sans aucun jugement, sur notre société de consommation. Avec beaucoup d’humour et un rythme soutenu, les tableaux s’enchainent. Créée en janvier 2024 et publiée aux éditions Lansman, cette pièce, qui s’adresse prioritairement aux ados et jeunes adultes, a le mérite d’attirer leur attention sur un sujet qui les concerne au plus haut point. Acheteurs d’aujourd’hui et de demain, gardez toujours un œil averti et posez-vous les bonnes questions. Car oui, Madame…

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