Le maître des rêves

RÉSUMÉ

« Contrairement à Jules César, je ne parlerai pas de moi à la troisième personne. J’estime que cette façon de mettre de la distance entre un ego actuel et un ego du passé, instaurant une sorte d’effet-miroir, présente le risque de dissocier le moi d’une façon permanente : des cas de double personnalité sont avérés… Comme vous le verrez, je suis particulièrement bien i nformé sur tout ce qui touche à la possession d’un corps par une psyché étrangère. »

Plongez en 1898, à Londres, dans une enquête trépidante aux côtés de l’inspecteur Reich et du détective Sigmund Holmes. Ensemble, et avec l’aide du docteur Yungson, ils traquent un malfaiteur jusqu’aux profondeurs du royaume des rêves. Une enquête au rythme endiablé qui les conduira du British Museum à Ostende.

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Le Carnet et les Instants

Christian LAUWERS, Le maître des rêves, Murmure des soirs, 2024, 260 p., 20 € / ePub : 13,99 €, ISBN : 9782931235164Durant le 19e siècle et une grande partie du 20e siècles, d’innombrables auteurs, véritables chevilles ouvrières de l’imaginaire, alimentent en fictions un public de plus en plus massif qui trouve dans la lecture un divertissement alors inédit. En résulte, une production pléthorique et foisonnante que l’on rassemble sous l’expression de littérature populaire. Son influence est incontestable : elle donnera non seulement naissance à des genres narratifs encore bien vivants aujourd’hui comme le policier, la science-fiction, la fantasy ou encore la romance, mais contribuera également de manière décisive au façonnement des imaginaires…


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On dira que j’ai rêvé : Bousquet, Didier & Co

Maxime BENOÎT-JEANNIN , On dira que j’ai rêvé. Bousquet, Didier & Co, Samsa/AAM, 2021, 183 p., 18 €, ISBN : 978-2-875932-76-1L’entrée en matière du livre est confortable. Fluide et classique. Le narrateur, qui est l’auteur du livre – et appelons-le Maxime pour nous faciliter la vie même s’il ne se nomme jamais –, descend vers Marseille en TGV. Sa destination ? Lyon, où un congrès de psychanalystes attend sa compagne Ida. Leur voisine de wagon feuillette de vieux Paris-Match , et voilà que s’affiche soudain une photo d’un homme intimement lié à la vie de Maxime. Petit échange entre les passagers. Ce Christian Didier, un camarade d’enfance, a eu son heure de gloire en 1993, lorsqu’il a abattu René Bousquet, le tristement célèbre patron de la police pétainiste sous l’Occupation. 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