L’apocalypse heureuse


RÉSUMÉ

Les grands bouleversements s’opèrent dans la légèreté. Comment oserions-nous sinon les affronter ?

Seule l’écriture parvient à dire le chaos d’une enfance. Stéphane Lambert a dix ans lorsqu’un ami de la famille abuse de lui. Tout vole alors en éclats. Au hasard des jours, il se retrouve, trente ans plus tard, dans l’immeuble de son ancien abuseur. De là il remonte le fil de ce qu’on a voulu taire, en mesurant avec quelle force le passé imprégnait sa vie présente.
Mais la dévastation peut aussi engendrer la beauté. Dans la solitude d’une île grecque, l’auteur apprend à surmonter ses peurs. Et quand survient la mort du père, c’est un homme serein qui y fait face. Car le temps du livre est celui de l’apaisement.
L’apocalypse est heureuse.


COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

PRIX
  Prix Rossel, 2022

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Lambert
Auteur de L’apocalypse heureuse
Né le 17 octobre 1974, Stéphane Lambert est licencié en langues et littératures romanes à l'Université Libre de Bruxelles. Il a été très actif dans le domaine du livre et de la littérature en Belgique en tant qu’éditeur (il a notamment cofondé les éditions LE GRAND MIROIR). Il collabore régulièrement à la presse écrite où il réalise principalement des portraits d’acteurs et d’actrices. En tant qu’écrivain, il a reçu divers prix et bourses (Prix Malpertuis de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises en 2000 pour l’ensemble de ses premiers textes, bourse spéciale de la Fondation Spes…). Il a enseigné une année à l’Université Charles à Prague. En janvier 2007, il succède à Anne Molitor à la direction de la Maison du spectacle La Bellone à Bruxelles (www.bellone.be). A travers son travail d’écriture, Stéphane Lambert cherche à atteindre le mot à l’origine de la matière (matière impalpable qui fonde l’expérience), outrepasser le trop connu pour capter l’insaisissable. Selon lui, il n’existe pas de métier d’écriture, il n’y a que des livres nécessaires à extraire de leur nuit. Dans cette avancée nébuleuse et sans fin, l’écrivain taille dans sa chair pour en sortir des phrases, et taille dans ses phrases pour les réduire peu à peu en cendres flamboyantes. Marqué par l’art, et des courants comme le symbolisme, Stéphane Lambert livre dans ses textes un combat avec l’obscurité, alliée à l’angoisse, qui sans cesse menace de tout anéantir. C’est dans ce vertigineux interstice (cette presque mort, ce bord de folie) que son écriture creuse, non pas sa tombe, mais un gisement d’énergie. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Virginia Woolf, Vers le phare (connu aussi sous le titre erroné de La promenade au phare) Samuel Beckett, Molloy (premier tome de la trilogie que complètent Malone meurt et L’innommable)


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Il aura fallu à Stéphane Lambert écrire ce livre et lui donner un titre éblouissant L’apocalypse heureuse pour franchir des dizaines d’années d’attente, de souffrance et enfin s’emparer pleinement de sa vie.Il se rend chez un thérapeute de renom dans l’espoir d’en recevoir l’absolution de son mal être. Ce n’est pas tout à fait un endroit choisi par hasard. Il connaît ce quartier de Bruxelles pour y avoir vécu dans son enfance. Il reconnaît aussi la maison où se trouve le cabinet médical, celle-là où il a été abusé par un ami de ses parents. Il va donc au devant de son passé car il mesure la force de sa longue imprégnation.  Il se rend compte aussi du silence qui a entouré cet abus et se met à le reprocher à ses parents qui ne…


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