Auteur de La fièvre d’Urbicande
Illustrateur de La fièvre d’Urbicande
François Schuiten est né à Bruxelles. Il se tourne très tôt vers la bande dessinée et suit les cours de l'Institut Saint-Luc. Dès 1978, en compagnie de son frère scénariste Luc, il élabore le cycle des Terres Creuses dont trois albums sont parus aux Humanoïdes Associés. Depuis 1981, il travaille avec son ami Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Il a également collaboré à la conception graphique de deux films : Gwendoline de Just Jaeekin et Taxandria de Raoul Servais et travaille à des projets d'adaptation des Cités Obscures. Francçois Schuiten a reçu le Grand prix d'Angoulême 2002 pour l'ensemble de son œuvre.
Après une existence en noir et blanc, La fièvre d’Urbicande, le deuxième album des mythiques Cités obscures de François Schuiten et Benoît Peeters, couronné par le Prix du Meilleur album d’Angoulême en 1985, connaît une nouvelle vie. Une résurrection-recréation placée sous le signe de la couleur souverainement déployée par Jack Durieux. Après Les murailles de Samaris, un premier album en couleur qui révolutionna le langage de la bande dessinée, La fièvre d’Urbicande est sorti en noir et blanc alors qu’initialement il avait été conçu pour la couleur et qu’un tiers des planches de l’album ont été colorisées. Dès l’origine, la logique du mystérieux Réseau qui colonise Urbicande appelait…
Que se passe-t-il au juste à Samaris ? C’est pour le savoir que Franz, un envoyé de la ville de Xhystos, prend à son tour la très longue route qui mène à la cité. Mais sur place, le secret ne fait que s’épaissir. Toutes les tentatives de Franz pour appréhender et comprendre ce qui se noue exactement à Samaris restent vaines. Pourquoi ne voit-on jamais d’enfants dans les rues de la cité ? Pourquoi les passages et les lieux que Franz semblait connaître semblent-ils se volatiliser ? La ville (dont l’emblème est la drosera, une plante carnivore), plus insaisissable, plus sinueuse, plus complexe qu’elle ne paraît l’être de prime abord,…