Je vous regarde partir


RÉSUMÉ

Je vous regarde partir « La première chose qui m’est venue à l’esprit en écrivant ce livre, c’était le souvenir de mon père qui m’apprenait à lire quand j’avais cinq ans, lui qui n’était pas allé plus de trois ou quatre ans à l’école primaire, lui pour qui l’écriture était «utile ». Assise sur ses genoux, sage, docile, désireuse de savoir ce que cachaient ces signes mystérieux, je suivais le chemin de ses larges doigts sur les lignes de La petite chèvre turbulente. Il dissipait, avec le dévoilement de ce premier livre, la brume qui me cachait l’autre sens des mots quand ils sont fixés sur le papier. Il ouvrait les portes de mon émancipation. Il me montrait le chemin de mes futures évasions. » Christine Van Acker navigue d’un genre à l’autre (poésie, roman, nouvelles, théâtre), dans un bercement doux-amer empreint d’audace, de rêveries, d’impertinence et d’espièglerie.




À PROPOS DE L'AUTRICE
Christine Van Acker
Autrice de Je vous regarde partir
Christine Van Acker est eucaryote métazoaire hétérotrophe appartenant au règne animal.Elle navigue en littérature d'un genre à un autre, saisissant, au passage, de subtils instantanés au coeur du vivant.Grande Oreille, elle effeuille aussi les apparences du réel en sons et en mots pour la radio (RTBF, Radio France) sous la haute protection de l'association Les Grands Lunaires.www.lesgrandslunaires.orgAprès avoir vécu avec ses parents sur une péniche, puis sur la terre ferme (dans le Hainaut et à Bruxelles), elle réside à présent en Gaume, dans un village qui convient à sa démesure et à son manque de sérieux.Dans l'ancien café qui l'habite, elle amène d'autres auteurs à venir dans ce bout du monde pour animer des ateliers d'écriture.Membre de Kalame, elle ouvre, elle aussi, le chemin de l'écriture à des personnes qui penseraient ne pas en être capable.Sa pratique, au quotidien, s'inspire de la sentence de Louis Scutenaire : L'humour est une façon de se tirer d'embarras sans pour autant se tirer d'affaire.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

On le sait, les femmes écrivains accordent une attention éminente à la relation entre l’enfant qu’elles furent et leurs parents, leur mère en particulier. Cette remémoration peut prendre diverses tournures, généralement plus proches de la récrimination que de l’idéalisation. Christine Van Acker, quant à elle, adopte une position tout en nuances, combinant le reproche et la tendresse, l’apitoiement et la perplexité, la souffrance et la joie de vivre. Plutôt que la formule du récit, elle a choisi celle du recueil de poèmes, plus libre, plus fragmentaire, non sans analogies avec le journal intime – un journal inspiré en l’occurrence non par les faits actuels, mais par le souvenir des faits passés, de l’enfance de l’héroïne à la mort de ses parents. Je vous…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Je vous regarde partir"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9176 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Ajoie

Evocation poétique de la vie rêvée de saint Froment, sur le plateau de l'Ajoie. Prix Goncourt de…

Feux dans la nuit

Feux dans la nuit rassemble l'essentiel de l'œuvre poétique de Colette Nys-Mazure…

On parlera dans le vide

(*)qu'importent nos motsils roulent pêle-mêledans le grondement des lamesvenues…