Voyager comme un aller-retour, avec des faux-pas, sur des entrelignes sans jamais trouver la ligne… Le voyage est une carte polyphonique où nos voix s’entremêlent et dessinent des chemins, des lignes de l’âme, de cœur, de corps… Des lignes tracées à la mesure de l’être.
Le mot même est un voyage qui déborde d’humanité, une croisée de regards sur le monde qui regarde, un vide que l’on remplit sans jamais le remplir.
Quête du bout du monde, quête d’un fond dévoilant d’autres fonds, quête de l’ailleurs qui est partout…
Le voyage nous immunise contre la paresse, la docilité, le renoncement facile. Il est cette piqûre qui réveille la conscience et nous ouvre comme une porte vers où nous devons être, le lieu de cette présence à nous-même et aux autres. Il est tous les départs et le seul vrai retour aux origines, dans l’onde du mouvement.
Relatant une pérégrination d’un an dans l’hémisphère Sud, ce voyage – non touristique – nous apporte l’air du grand large.
Auteur de Impressions voyageuses
Emmanuelle MÉNARD, Si vous croyez que l’amour a donné son dernier baiser…, Coudrier, 2019, 59 p., 16 €, ISBN : 978-2-39052-001-6 Parmi les plus grands textes de voyageurs, Voyage d’une Parisienne à Lhassa d’Alexandra David-Néel fait référence. Ce texte a plus de nonante ans et depuis, les voyages et leurs récits ont été bouleversés par la modernité de complète manière.Alexandra David-Néel est la première européenne entrée à Lhassa. Ville interdite, elle s’y est introduite déguisée en mendiante, maîtrisant le tibétain, ayant traversé l’Himalaya à pied, depuis les Indes d’alors. Moins d’un siècle plus tard, chaque année, un milliard de personnes voyagent dans le monde, formatant celui-ci en un immense parc d’attractions…
«Les chemins de Janus» est le voyage poétique d’un errant en quête d’un autre lui-même.…
Quiconques ou la mise en pièces de l’importun. Quiconques, au pluriel, ou le laminage méthodique…