Le coeur alcoolisé d’une coccinelle tergiverse mais son vol est droit, les points de suspension ne glisseront pas des élytres. Quand elle se pose sur ton ongle, tu vois un présage, une célébration, la promesse d’un bel été. Distrait, je réponds à peine, j’épie le ciel et j’attends l’aigle qui choisira mon épaule.
Auteur de Impressions de jardin
Comment signifier que l’automne approche, que le compte à rebours sévit ? Le poète égrène le temps qui passe, alors qu’« Aujourd’hui sera le dernier jour avant demain ». Et pendant ce temps, le passage des saisons se solde déjà par le vieillissement conjoint des peaux et des herbes. Rien n’est éternel, pas même ce lieu voisin où des lotissements vont surgir à la place des chevaux.Bousculé dans ses pensées, le jardinier en arrive à oublier ses semis ! C’est que la présence amoureuse l’emporte – temporairement – sur l’ordre naturel. Mieux vaut alors privilégier le bruit du lierre qui pousse parmi les trèfles, à défaut de celui d’une musique imposée et préférée pour sacrer l’intime.Qui dit jardin en été,…
Si tu ne m’offres pas de quoi oublier la fin du mondeje m’emmerde très vite Dans un long cri qui tient tant du chant…
Dédié à Rio di Maria, avant-proposé par Éric Allard, publié par L’arbre à paroles…
Poète prolifique (dans la notice le concernant, à la fin de ce volume, il faut pas moins…