Dis, c’est quoi le genre ?

RÉSUMÉ

Dès la naissance, chaque individu est classé dans le réseau complexe de caractéristiques, stéréotypes, comportements et discours attendus par le système de genre. Certains choisissent d’en sortir. D’Elliot Page à Caitlyn Jenner ou la politicienne Sarah McBride (première femme trans* élue au Sénat américain), les coming-out trans* ou non-binaires sont de plus en plus médiatisés. Plusieurs pays ont aussi introduit une nouvelle case dans les documents officiels, pour représenter au mieux leur population.

Mais que signifie être non-binaire, fluide ou trans* ? Comment se définit-on comme homme ou comme femme ? Quelle est la différence entre sexe et genre ? Autant de questions que ce livre aborde afin de comprendre le système de genre, depuis ses manifestations les plus visibles jusqu’au fonctionnement de la société elle-même. Enjeux de pouvoir, violence symbolique, discriminations ; tentons ensemble de décrypter un des plus grands questionnements de notre époque.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Avec « Dis, c’est quoi ? », la Renaissance du livre s’est dotée d’une pertinente collection de vulgarisation, forte aujourd’hui d’une vingtaine de titres. Récemment, elle s’est enrichie d’un nouveau volume consacré au genre. Il est signé par Sarah Sepulchre. De la « théorie du genre » dénoncée à grands cris par les tenants de la Manif pour tous aux violences mises en lumière depuis le début du mouvement #metoo, en passant par les polémiques sur la transphobie, réelle ou supposée, de J.K. Rowling, la question du genre fait désormais régulièrement la une de l’actualité. Entendu souvent, défini rarement, le mot « genre » court le risque du flou et de la perte de sens. Dis, c’est quoi le genre ? offre dès lors…


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Les chroniques de Mapuetos (Volume 7) : Le totem d’Imyriacht, 252 portraits oniriques (2016-2023)

Patrick Lowie est un drôle d’écrivain (comme on dit un drôle d’oiseau). Il imagine des projets littéraires pour l’emmener où seul Marceau Ivréa sait, Marceau Ivréa, cet écrivain énigmatique qui lui a confirmé l’existence rêvée de Mapuetos, «  la ville qui n’existe pas dans un monde qui n’existe pas  ». Des voyages oniriques pour se perdre, se re-trouver au-delà du monde réel, castrateur d’imaginaire et de poésie. Il rêve et conçoit ces aventures au long cours pour générer une écriture hors-piste, poétique, automatique, parfois ésotérique, toujours exploratrice d’inconscient. Mais pour que ces incursions en terres et mers inconnues puissent continuer leur excursion, ne pas s’épuiser, il a besoin, nous semble-t-il, de trois choses : un point d’attache, des balises, des gens pour lui emboîter le pas, prendre les devants et la tangente. Le point d’attache : son nom. Patrick Lowie. Qu’il dissémine et rive dans de nombreux portraits (mais pas dans le sien). Parfois il note : Monsieur Lowie, quand il est interpellé par ses portraiturés. À son nom, qui s’écrit «  Lowie comme Bowie  », il accole souvent ses fonctions, sortes d’autodéfinition : conteur de rêves, percepteur des invisibles, clinicien des rêves, motivateur, écrivain, éditeur, poète, polyglotte et éternel suspect, etc. Cette répétition obsessive et nominative le retient de s’anéantir dans les rouleaux et les éruptions d’écriture automatique, redonne force à son ego. Son nom est le signifiant auquel il s’agrippe pour revenir là d’où tout part et où tout ne finit pas, là où il est homme avec ses besoins de liberté et de passion.Les balises : les recueils des portraits oniriques qu’il écrit et publie sur internet depuis 2016 : deux volumes parus aux éditions P.A.T, l’un en 2017, 111 portraits oniriques, Les chroniques de Mapuetos n°4 , Next (F9), l’autre en 2020 , 66 autres portraits oniriques, Les chroniques de Mapuetos n°6 et une première intégrale, très bel objet de papier, sortie au mois de juin aux éditions Maelström reEvolution : Le totem d’Imyriacht, 252 portraits oniriques (2016-2023) . Ce dernier recueil reprend les textes des deux premières livraisons ainsi que ceux publiés depuis sur le site www.mapuetos.com [1] . Dès les premières pages, les portraits en eux-mêmes perdent de leur importance au profit des tribulations vers les « champs invisibles ». Cette compilation des textes en livre – atlas sans cartes – assure à Patrick Lowie la cohérence de sa démarche, l’existence de s/ces rêves les plus émancipés, étapes nécessaires, toujours recommencées et déplacées vers Mapuetos.Les gens pour lui emboîter le pas …  : les compagnes et les compagnons de rêve, de voyage, sans oublier ceux des autres (non-)genres – Patrick Lowie n’exclut personne dans son exploration du monde inconscient, même ceux qui prétendent ne pas retenir leur rêve. Avec chacun·e, il crée une étape originale de sa folle équipée, et ce, à partir d’un rêve rêvé par elles, eus, eux, par lui, un rêve qui se métempsychose en texte onirique qui les dit elles, eus, eux, qui le dit lui, qui invente une géographie multilingue et multisite, une géographie mythique avec pour non-centre du monde Mapuetos et Imyriacht, son volcan totem en éruption. Comme nous ne pouvons citer tous ces gens du voyage – il y a des inconnu·es, des artistes, des personnes de plusieurs pays et de plusieurs disciplines, des mort·es aussi – nous préférons n’en nommer aucun, mais nous redisons simplement que sans elles, sans eus, sans eux, sans leur être-même, cette fabuleuse aventure littéraire vers Mapuetos resterait lettre morte, ce qui serait le plus affreux des cauchemars. Michel Zumkir [1] Le site internet Next (F9) sur lequel Patrick Lowie a publié nombre de ces portraits n’est plus tenu à jour et va disparaître, il est maintenant remplacé par le site http://www.mapuetos.com Plus d’information Depuis 2016, Patrick Lowie a écrit 252 portraits oniriques avec le consentement et la participation des portraituré∙e∙s : 118 femmes, 131 hommes et 3 autres genres. Ce recueil est le 7e épisode des Chroniques de Mapuetos.  …

Histoire et fiction

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