Il suffit de cent pages exactement à la Femme de Lettres Anne Richter pour nous convaincre que le fantastique n’est pas l’apanage d’auteurs mâles, et ce même s’il se rencontre moins d’occurrences d’œuvres y appartenant qui soient signées par des écrivaines. L’essai tient cependant moins de la démonstration que de la déambulation : les rayons de la bibliothèque dans laquelle nous convie Anne Richter – cicérone des plus autorisés, la quatrième de couverture en atteste – sont en effet jalonnés de noms et de titres à redécouvrir par qui prétend embrasser le genre dans un spectre large.Dès l’introduction, la polémique surgit : selon certain-e-s, souligner les spécificités d’une veine de la création littéraire en…
Le nom de Colette Braeckman est intimement lié au quotidien Le Soir , pour lequel…