Parce qu’il aura fallu attendre ses 56 ans pour que son nom apparaisse sur la couverture d’un roman, les mauvaises langues qualifieront le Bruxellois Yves Tenret de « tard venu » à la littérature. Disons plutôt que l’homme est arrivé à point, ainsi qu’une viande rouge qui, après cuisson longue, perlerait d’un savoureux exsudat. C’est que le travail d’écriture de Tenret, avant d’être fictionnel, était consacré à la création artistique. En témoignent de nombreux catalogues, monographies et essais. D’Ensor à Fontana, de Duchamp à André Raboud, de Bosch à Jacques Pajak, chacune de ses contributions au sujet apporte un coup de fusain supplémentaire au vaste Portrait de l’artiste en révolté qu’il esquisse avec patience,…
Peau de louve est un récit-conte, inspiré de la tradition ancestrale des contes oraux qui…