Le docteur Valentin Van Hassel (Pâturages 1852-1938) a connu une carrière particulièrement féconde, non seulement comme généraliste et chirurgien, mais également comme littérateur. Il a écrit aussi bien en français qu’en picard borain, le parler qu’utilisaient la majorité de ses patients et que lui-même maîtrisait parfaitement.
Sous le pseudonyme de Raveline (la raveline était le pic à deux pointes utilisé par les houilleurs), il a produit une trentaine de pièces pour le théâtre et une soixantaine de contes.
Pou dîre à l’èscriène (« Pour dire à la veillée »), son premier recueil de contes, fut publié en 1908.
Les personnages de ces délicieux récits sont des Borains et des Boraines comme il les a connus, avec leurs qualités, qu’il magnifie, et leurs défauts, qu’il stigmatise. Ces qualités et ces défauts ne sont bien sûr pas spécifiquement borains.
L’environnement que Raveline crée dans ses récits est un miroir fidèle de ce que le Borinage était à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Il nous dresse un tableau particulièrement fidèle de la vie rude de cette population laborieuse à cette époque.
Les textes ont été transcrits dans une orthographe normalisée (« système Feller »). Ils sont accompagnés d’une traduction française et d’explications qui facilitent l’accès à ces contes borains.
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