Au-delà des ombres


RÉSUMÉ

En mentant sur ses diplômes, Emily, mère célibataire un peu paumée, parvient à se faire engager par une prestigieuse société internationale. Elle y rencontre l’amour, mais enclenche aussi, sans le savoir, un terrible engrenage.

Entre Paris, Londres et des voyages aux quatre coins du monde, la jeune femme doit affronter ses peurs pour découvrir la vérité. Réfugiée dans la campagne anglaise, elle peut néanmoins compter sur des amies singulières qui toutes, à leur manière, l’aideront dans sa quête de justice et de sérénité.




À PROPOS DE L'AUTRICE
Sophie Kester
Autrice de Au-delà des ombres
Le moins que l’on puisse dire c’est que Sophie Kester a eu mille vies. Démarrant par des études de journalisme, elle bifurque assez vite vers la publicité avant de travailler en agence de pub, puis de presse. Elle prend ensuite la tête d’une cellule dans une administration communale. Mal à l'aise dans ce boulot, elle décide de démissionner et de lancer, avec son pas-encore-mari, une maison d’hôtes en plein cœur de Bruxelles. Pendant 8 ans, toutes les nationalités s'y croisent. Si Sophie aime ce bouillonnement, le travail intellectuel lui manque. Elle décide alors de reprendre des études. D’abord un an, « juste pour voir » qui débouche sur deux années supplémentaires pendant lesquelles naîtront ses deux filles. Ces maternités n'entachent pas sa motivation, elle finit avec la plus grande distinction et décroche une bourse pour entamer un doctorat en sciences politiques. La rédaction de cette thèse nécessite une rigueur dans l’écriture dont Sophie s’accommode mal. Elle qui a toujours écrit a besoin d’émotion et de créativité. Pour casser cette austérité, elle commence alors à rédiger les bribes d’une histoire. C’est ainsi qu’ « Au-delà des ombres » prend vie. Le doctorat bouclé, Sophie s’accorde six mois pour réaliser son rêve et transformer ces fragments en un roman. Elle écrit ce qu’en tant que lectrice assidue, elle aime lire : une histoire belle et intelligente, émaillée de suspens et de personnages travaillés, ancrée dans un réel à priori masculin, une histoire d’amour, de choix, de femmes fortes, d’émotions et de justice. Depuis la fin de la rédaction d’« Au-delà des ombres », Sophie partage son temps entre un travail de collaboratrice parlementaire et l’université, où elle donne cours de formation à la recherche. Et parce que l’écriture n’est jamais loin, elle rédige aussi son deuxième roman.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Emily Jensen, sociologue franco-anglaise, met au monde une petite Sophia, après avoir vécu un mariage difficile où elle était sans cesse rabaissée. À la naissance de sa fille, elle lui fait la promesse de ne jamais l’abandonner, au contraire de sa propre mère, une jeune hippie qui avait pris la poudre d’escampette six mois après sa naissance et n’avait plus jamais réapparu. Comme son père avec elle, la jeune femme élève seule son enfant. À la différence que son père, ne s’étant jamais remis de la disparition de sa moitié, avait sombré dans l’alcool jusqu’à y être englouti. Emily, bien entourée par trois amies dont la pétillante Emma, ne se laisse pas abattre, trouve un petit appartement et falsifie son curriculum vitae pour postuler à un poste d’assistante…


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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…