Franz Hellens   1881 - 1972

PRÉSENTATION
Franz Hellens est le pseudonyme de Frédéric van Ermengen. Élevé à Gand, Hellens trouve dans cette ville sa première inspiration (En ville morte, 1905), traduite à la manière de ses aînés (Les Hors-le-vent, 1909). Si Les Clartés latentes (1912) amorcent une évolution vers un art plus attique, c'est cependant un long séjour méditerranéen qui ouvre pour lui une nouvelle ère, marquée par la féerie fantastique de Mélusine (1920), et par Le Disque vert, revue moderniste. L'œuvre, abondante et protéiforme, explore la zone indécise qui, dans les esprits et dans les choses, sépare la réalité et le fantastique (Réalités fantastiques, 1923); ce thème continuera à inspirer l' essayiste, à qui on doit, à côté d'une Poétique des éléments et des mythes (1966), une réflexion sur Le Fantastique réel (1967). Dialectique qui nous vaut des tentations réalistes (La Femme partagée, 1929) aussi bien que des ouvertures symbolistes (Mémoires d'Elseneur, 1954) ou les cruautés cérébrales de Moreldieu (1946). (source : Anthologie Espace Nord)
BIBLIOGRAPHIE
PRIX
  •   Prix quinquennal de littérature, 1949-1954
  •   Prix triennal du roman, 1933-1936 (Fraîcheur de la mer)
  •   Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises 1971
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Espace Nord poursuit sa politique de réédition et de réimpression de textes des « fantastiqueurs » belges avec deux titres de Franz Hellens, l’un clairement fantastique, Le double, l’autre le préfigurant, Mélusine.Dans le vaste panorama du fantastique en Belgique, Franz Hellens occupe une place originale, d’une manière qu’il a lui-même contribué à définir, par l’idée de « fantastique réel ». Le double et autres contes fantastiques est une anthologie reprenant des nouvelles publiées en fait sur près de cinquante ans, depuis Nocturnal en 1919 jusqu’à Le dernier jour du monde en 1967. L’intérêt du choix est de pouvoir saisir l’évolution du fantastique d’Hellens ainsi que ses enjeux et manières qui ont varié.Son fantastique part du réel…