[ Nonîye dau Wé, qui a commandité le meurtre de Victor, son propre fils, et mené une vie de débauche, se retire dans un hospice de Ciney. Le titre est de notre cru.]
Èd’vant yîr , li solia s’a lèvè tot timpe. I tchaufeut au d’ triviès dès câraus ; on s’aureut voltî cotrouyi come on laîd tchèt dins ç’ grande basse-là d’ lumiére, tote clére, qui r’glaticheut su l’ plantchi. I court on bon p’tit vint, é sus bayîye ! lès coches ni boudjenu nin quausu. Nos-ôtes, lès vîyès caramèls, i-gn’aureut qui deûs fistus d’ solia è l’aîr, on n’ si sint pus ; on djambîreut co, sês´. Dji chore à l’uch ! Auwe-là ! di-st-èle sœûr Matile. Il a rèlè fin blanc pâr nêt ; i n’ faît nin do timps por vos sôrti. Avou lès minéyes qui rôlenu èt lès gripes… T’as faît t’ djoûrnéye, quand t’ètinds ça.
… One idéye qui n’ lî aveut jamaîs v’nu o l’ tièsse èd’vant. C’è-st-è ç’ tchambe-ci qui dj’ frè…
Auteur de À l’hospice
Toute la difficulté et l’ambiguïté actuelles des relations médecin-patient s’articulent…
Depuis ce jour, j'ai été adoptée par les familles de Papa et Maman. Pourtant, je suis heureuse. Depuis que ses parents sont décédés, Colette, sept ans, habite chez Tante Jane et Oncle Jean, qui la considèrent comme leur quatrième fille. Le jeudi, elle rend visite à sa soeur, qui réside chez Tante Antoinette, et, la fin de semaine, les deux fillettes retrouvent leur frère chez leurs grands-parents. Malgré quelques vagues de nostalgie et les visites au cimetière, elle vit heureuse en rêvant aux enfants qu'elle-même aura un jour. Un album abordant avec infiniment de sérénité et de simplicité la question du deuil des parents et de l'adoption par la famille. Des croquis rehaussés de lavis aux teintes chaudes ajoutent à la douceur…