À l’hospice


[ Nonîye dau Wé, qui a commandité le meurtre de Victor, son propre fils, et mené une vie de débauche, se retire dans un hospice de Ciney. Le titre est de notre cru.]
Èd’vant yîr , li solia s’a lèvè tot timpe. I tchaufeut au d’ triviès dès câraus ; on s’aureut voltî cotrouyi come on laîd tchèt dins ç’ grande basse-là d’ lumiére, tote clére, qui r’glaticheut su l’ plantchi. I court on bon p’tit vint, é sus bayîye ! lès coches ni boudjenu nin quausu. Nos-ôtes, lès vîyès caramèls, i-gn’aureut qui deûs fistus d’ solia è l’aîr, on n’ si sint pus ; on djambîreut co, sês´. Dji chore à l’uch ! Auwe-là ! di-st-èle sœûr Matile. Il a rèlè fin blanc pâr nêt ; i n’ faît nin do timps por vos sôrti. Avou lès minéyes qui rôlenu èt lès gripes… T’as faît t’ djoûrnéye, quand t’ètinds ça.
… One idéye qui n’ lî aveut jamaîs v’nu o l’ tièsse èd’vant. C’è-st-è ç’ tchambe-ci qui dj’ frè…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Auguste Laloux
Auteur de À l’hospice
Professeur de français, de latin et de grec, Laloux n'était pas fait pour s'adresser aux classes. Il devint dès lors précepteur auprès d'enfants de grandes familles. Il résida notamment deux ans à Rome où le mal du pays le fit écrire en wallon. Puis, quand la guerre de 40 arriva, il installa chez lui, avec les siens, des enfants placés dont il assurait la formation et l'éducation. Dès 1963, il devient écrivain à part entière et membre dès Rèlîs Namurwès. Il fut reçu à la Société de Langue et de Littérature wallonnes en 1972. Auguste Laloux dépeint l'âme et le cœur humains sur fond de vie rurale. c'est un chrétien profond mins nin à l' bènite êwe ; c'est un grand romancier utilisant avant tout la langue orale. S'il doit subsister un seul écrivain wallon, c'est lui, affirme Victor George.


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