À l’angle des ancolies sauvages


RÉSUMÉ

Des réalités ? Des évidences ? Quelques unes : un jardin, Venise, un amour précis et les mots. Mais le jardin peut croître à l’intérieur de qui l’aime, l’eau de Venise irriguer qui aime l’île, l’amour être un appel répété à un visage ou à l’absence d’un visage. Quant aux mots, ils seraient le lieu qui permettrait de resserrer le fatal fardeau d’être, ou de chercher à être.
Les mots de Marie-Claire Verdure ne flattent rien ni personne. Il s’agit de mots heurtés, urgents, sans projet autre que de formuler le désir d’une respiration, pendant qu’il est encore temps.
Pendant que les mots se battent, appellent le jardin, Venise, l’amour, des oiseaux s’envolent ici et là, dessinent le plus parfait vide du ciel. Ils sont semblables aux poètes vrais : ils affrontent les vents les plus contraires, font signe, puis disparaissent.
Les poètes vrais ne réclament aucune justifi-cation.
Tristan Sautier


À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie-Claire Verdure
Auteur de À l’angle des ancolies sauvages
  • La plage du silence, Virton : La Dryade, 1983.
  • Prétendre au soleil, Virton : La Grisière, 1986.
  • Où mène l'errance, Virton : Michel Frères, 1989.
  • Des serments qu'on adresse à la nuit, en coll. avec Tristan Sautier, Amay : L'Arbre à Paroles, 1993.
  • Un brouillard d'oiseaux, Amay : L'Arbre à Paroles, 2001.
  • Entre nuit et nuit, Amay : L'Arbre à Paroles, 2002.
  • En terre étrangère, en coll. avec Tristan Sautier. Préface de Jacques Crickillon. Amay : L'Arbre à Paroles, 2007.

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