Edith Soonckindt

PRÉSENTATION
Entre un arrière grand-père pêcheur d'Islande, un autre cap-hornier, un grand-père qui débarqua à Shanghai à 16 ans lors de son premier tour du monde comme soutier, un grand-oncle vendeur de parapluies rouges en Afrique noire et autres ancêtres terre-neuvas, il était naturel qu'elle rêve, sur une plage de sa mer du Nord natale, à un glorieux destin d'exploratrice. A 17 ans, elle partait d'ailleurs pour l'Amérique (Etats du Sud). Elle y sera étudiante en philosophie puis photographe pour devenir, une fois rentrée (à Montpellier), étudiante en anglais, animatrice en français langue étrangère ou aide familiale pour handicapés, vendeuse et guide de musée (longtemps elle participa à des fouilles archéologiques). Elle passera une deuxième année « aux Amériques » un peu plus tard (en Californie cette fois), comme étudiante en littérature américaine, puis sera enseignante, lexicographe ou traiteur à domicile (en Angleterre, où elle vécut 5 ans), étudiante en communication, chanteuse de rues ou chargée de cours en bord de Méditerranée, traductrice et journaliste littéraires depuis les Pays-Bas (où elle vécut 5 ans, avec un mari), ainsi qu'à Bruxelles où elle étudiera également le scénario et travaillera comme dialoguiste (RTL-TVI), assistante de production, sous-titreuse (pour la Warner), caissière de cinéma, ou encore correctrice (Parlement belge/UE). Ayant suffisamment exploré ses racines nordiques, elle rêve à présent de renouer avec les méditerranéennes (Malte, Corse, Algérie). En attendant, elle a publié une trentaine de traductions de l'anglais, onze albums jeunesse, un guide de voyages, une vingtaine de nouvelles et poésies en revues, achevé plusieurs manuscrits de divers genres et styles, dont des contes oniriques pour enfants. Son premier roman, Le Bûcher des anges, préfacé par Marcel Moreau, a été publié à Paris aux éditions Hors Commerce et lui a valu la Bourse Thyde Monnier du Premier roman (SGDL 2002). Ancienne élève du philosophe Roger Laporte et du romancier américain Ronald Sukenick, elle a été encouragée en écriture grâce à sa sélection en 1991 au Concours de Nouvelles de RFI, puis par plusieurs interventions au Festival de la Nouvelle de St Quentin, ainsi qu'à nombre de lectures publiques à Bruxelles (Foire du livre, Fureur de lire, Péniche Fulmar & Atelier Las Meninas etc.). Elle a aussi participé à tables rondes, interviews (RFI, RTBF radio et tv, TV Brussel) et autres interventions culturelles (Maison de la poésie de Namur, Centre culturel Jacques Frank et Théâtre Poème à Bruxelles, Monastère de Saorge etc.). Elle a régulièrement bénéficié de bourses de traduction du C.N.L., de bourses Scam, de bourses d’écriture (France/Belgique), ainsi que de résidences de traduction (Collège international des traducteurs littéraires, Arles) comme d’écriture (Monastère de Saorge, Academia belgica, Rome). Elle prépare en ce moment un recueil de nouvelles, ainsi qu’un conte cruel sur la perversion… Et elle a dans ses valises un projet radio/audiovisuel expérimental de fragments urbains bruxellois (La Femme sans nom, à paraître par ailleurs en 2011 en format livre) où elle continue d'explorer, en tant qu'auteur-réalisatrice cette fois, sa thématique plurielle axée autour de l'exil, l'identité, la folie, le désir, Dieu et la Shoah aussi. Du nord au sud, sa voix oscille et tangue, cherchant à percer l'essentiel de la nuit. Passionnée de musiques (qu'elle étudia, au Conservatoire de Montpellier et en Angleterre), surtout traditionnelles (chant, mélodéon), d'arts & traditions populaires, de cuisines (et de chocolat !), d'errances indolentes, de landes embrumées ou de cafés bondés où glaner tant de secrets, grande amoureuse de la langue française, et de Delvaux, Baker, Greenaway, Duras, Murakami, Kieslowski, L.Cohen, Duparc et B. Noël, elle rêve de nouveaux horizons autant que de nouveaux écrits, autant dire de nouvelles vies ?

BIBLIOGRAPHIE


PRIX
  •   Prix Radio France Internationale 1991
  •   Prix d’Automne SGDL 2002
  •   1) Prix RFI 1991 de la nouvelle & 2) Prix d'Automne SGDL 2002 du 1er roman


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Edith Soonckindt est une femme dynamique aux multiples passions. À la fois auteure, traductrice, éditrice et bloggeuse, son nouveau livre, La femme défaite, est un roman dialogué entre un homme et une femme, paru aux éditions Eléments de langage. Qualifié d’Olni (objet littéraire non identifié), cette jeune maison d’édition belge a été créée par Nicolas Chieusse pour mettre à l’honneur des textes souvent considérés comme plus difficiles d’accès, se destinant à un lectorat désireux de découvrir des univers non formatés, une forme de littérature laissant place à une imagination sans bornes.Dans ce récit, on retrouve les thèmes chers à l’auteure : la figure de la femme comme personnage principal, celle de l’homme qui lui est directement juxtaposée, mais…