Résultats de recherche pour “les auteurs” 811 à 840 (899)

La Foire du Livre de Bruxelles lance son média !

En parallèle avec la mise en ligne des rencontres et l’organisation de dédicaces en librairie, la Foire du Livre lance également un média…

Foire du Livre de Bruxelles : le programme de l'édition 2021 est en ligne

Le programme de la Foire du Livre est désormais connu. L'évènement change de…

Neel Doff, la postérité douloureuse

[ Choix grammatical: dans cet article le féminin fait office d’indéfini. ] * Les Bruxelloises connaissent toutes un peu Neel…

Bourse Jacques De Decker - Ode à la création

À l’occasion de son Festival biennal, Passa Porta lance la bourse Jacques De Decker – Ode à la création, à destination des jeunes créateurs…

Li Rantoele - L° 96 - Hiver 2020-2021 - Ivier 2020-2021

Sommaire • Li droet d’ rire des djins e walon par Lucyin Mahin • Li batreye di Poitchrece par Lucien Collin ,  Lucyin Mahin…

La danse est-elle facebookable?

Pas de spectacles à savourer pour de vrai dans les salles de théâtre, confinement oblige? Qu’à cela ne tienne, les propositions de retransmission…

La pension Almayer

Il est un endroit secret où toutes les histoires du monde se rejoignent. Bienvenue à la Pension Almayer. Un livre choral qui ouvre les portes du temps. " À la Pension Almayer,…

Les Artistes Transgenres de 1990 à nos jours: des corps et des identités en lutte avec la différence sexuelle

Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle.   L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…

INTRODUCTION. De l’âme des objets à la phalloplastie

Dans les derniers vers du célèbre poème « Milly »,  Objets inanimés, avez-vous…

L'objet livre : une instance de légitimation

Les années 1850 marquent la naissance de la littérature en tant qu’institution. Désormais autonome dans ses pratiques, la sphère littéraire…

Du côté des librairies

Dans Éloge de l’amitié , Tahar Ben Jelloun écrivait : «  Le libraire est l’ami du livre ; pas de tous les livres, mais de ceux qu’il considère assez pour les transmettre…

Alionouchka

« Il était une fois… » Une amorce simple et presque usée pour commencer un album, pourtant, à peine soufflée à l’oreille, nous voilà entrainés au cœur de la Russie. Celle d’Alexandre…

Les prix Babelio 2020 : les sélections

Babelio a lancé la deuxième édition de ses prix littéraires avec la publication de ses sélections couvrant dix catégories différentes. Deux auteurs belges…

La littérature aux marges (2) Neel Doff, la postérité douloureuse

Pour ce deuxième épisode de notre série d’articles consacrés aux autrices marginales 1 ,…

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Prix des metteurs en scène : appel à candidatures

Le Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles (CED-WB) lance un appel à textes pour les prix des metteurs en scène. Les candidatures…

La littérature belge en confinement : des rencontres virtuelles

Avec le confinement, librairies et bibliothèques sont fermées et la chaine du livre est quasi à l’arrêt.…

Le prix littéraire de l’Union européenne

Le prix littéraire de l’Union européenne a communiqué sa shortlist : 47 livres de 47 auteurs venus de 13 pays, parmi lesquels 4 Belges. Databiographie…

Confinement littéraire

Rapide tour de la toile, incomplet et subjectif, des lieux où la lecture se poursuit #autempsduconfinement. Lisons malin, lisons dématérialisé. Rapide tour de la toile, incomplet et subjectif, des…

Gulliver : un appel à projets pour la radio

Le fonds Gulliver lance son appel à projets annuels pour la création d’oeuvres radiophoniques (fictions et documentaires). Les dossiers sont attendus…

130 haïkus à entendre, sentir et goûter

Mi-décembre à Bruxelles, à La Fleur en Papier Doré, salle Magritte à l’étage, Iocasta Huppen préside le kukaï #17,…

Po’aime-moi

La poésie joue un rôle ultime dans la vie des auteurs ; sans doute aussi des lecteurs. S’il existe cent mille raisons de prendre la plume et d’écrire des poèmes, il en est une majeure…