Il est un endroit secret où toutes les histoires du monde se rejoignent. Bienvenue à la Pension Almayer. Un livre choral qui ouvre les portes du temps.
» À la Pension Almayer, il y a sept chambres à louer. La moitié est peinte en vert, et deux autres sont dorées. «
Cette comptine innocente résonne aux quatres coins du monde et du temps. Cachée dans un repli de l’univers, Madame Marthe et ses domestiques accueillent dans leur étrange hôtel sans adresse de non moins étranges personnages aux destins singuliers : rois, philosophes, soldats, enfants abandonnés… Certains sont là pour une nuit, d’autres pour une vie. Tous viennent chercher une chose : du repos, une pause à l’abri du temps et de la marche du monde, avant de reprendre le cours de l’Histoire. Mais peut-on vraiment arrêter le temps pour toujours ?
La Pension Almayer est un projet collectif et singulier.
À la fois roman graphique, recueil de nouvelles et beau livre, il nous raconte l’histoire d’une pension mystérieuse et de ses habitants, imaginée par Cindya Izzarelli à partir des portraits créés par Philippe Debongnie.
Plusieurs auteurs reconnus participent également à l’aventure: François Emmanuel, Vincent Engel, Jean-Luc Fonck, GIlles Dal, Pietro Pizzuti…
Le destin de chaque personnage, écrit sous forme de nouvelle indépendante, vient s’insérer dans la trame plus large de l’histoire de la Pension Almayer.
Une histoire à tiroirs, donc, qu’on peut lire à petites doses, ou dévorer d’une traite.
Autrice de La pension Almayer
Illustrateur de La pension Almayer
Lettres de Liège. Littérature wallonne, histoire et politique (1630-1870)
Genre : Essais littéraires Editeur : en coédition avec Le Cri Format : 16 X 24 cm Nombre de pages : 253 p. Date de publication : 2012 ISBN : 978-2-8710-6593-7 Prix : 21,00 € À propos du livre L’ouvrage entend saisir une image des lettres dialectales, en région liégeoise, à trois moments privilégiés de leur histoire. Des Dialogues de paysans offrent un tableau des misères de la guerre au XVIIe siècle. Inscrits dans le cadre de conflits internationaux, ils se lisent également sur la toile de fond de la politique communale, où s’affrontent Chiroux et Grignoux. Le « Théâtre liégeois » du XVIIIe siècle renvoie à la guerre de Sept Ans et au choc culturel, notamment linguistique, que représente le contact avec les troupes françaises. Enfin, on met en évidence combien le « renouveau dialectal » du milieu du XIXe siècle, illustré par la création de la Société liégeoise de Littérature wallonne en 1856, est préparé par une importante production politique opposant catholiques et libéraux francs-maçons. Cette littérature militante comporte une évocation de la ville mosane et des bouleversements urbanistiques contemporains à laquelle l’amateur pourra trouver le charme des photographies d’autrefois. La « poésie ouvrière » y promène le lecteur des alentours du vieux pont-des-Arches, avec la « nouvelle » tour de Saint-Pholien, vers l’ancien Collège communal, le Jardin Botanique, le marché aux fromages de la place…