Il est un endroit secret où toutes les histoires du monde se rejoignent. Bienvenue à la Pension Almayer. Un livre choral qui ouvre les portes du temps.
» À la Pension Almayer, il y a sept chambres à louer. La moitié est peinte en vert, et deux autres sont dorées. «
Cette comptine innocente résonne aux quatres coins du monde et du temps. Cachée dans un repli de l’univers, Madame Marthe et ses domestiques accueillent dans leur étrange hôtel sans adresse de non moins étranges personnages aux destins singuliers : rois, philosophes, soldats, enfants abandonnés… Certains sont là pour une nuit, d’autres pour une vie. Tous viennent chercher une chose : du repos, une pause à l’abri du temps et de la marche du monde, avant de reprendre le cours de l’Histoire. Mais peut-on vraiment arrêter le temps pour toujours ?
La Pension Almayer est un projet collectif et singulier.
À la fois roman graphique, recueil de nouvelles et beau livre, il nous raconte l’histoire d’une pension mystérieuse et de ses habitants, imaginée par Cindya Izzarelli à partir des portraits créés par Philippe Debongnie.
Plusieurs auteurs reconnus participent également à l’aventure: François Emmanuel, Vincent Engel, Jean-Luc Fonck, GIlles Dal, Pietro Pizzuti…
Le destin de chaque personnage, écrit sous forme de nouvelle indépendante, vient s’insérer dans la trame plus large de l’histoire de la Pension Almayer.
Une histoire à tiroirs, donc, qu’on peut lire à petites doses, ou dévorer d’une traite.
Autrice de La pension Almayer
Illustrateur de La pension Almayer
162 chansons retrouvées en Ardenne et Famenne.En 10 années de recherche dans les villages du nord de la…
Histoire du chien et des hommes
Le chien est notre plus vieux compagnon, présent dès l'aube des temps, à l'âge de bronze. Divinité, il devient ensuite "démon familier". Comme le chat, le chien noir fut particulièrement martyrisé. Ce n'est pas le fait de fabriquer de l'or qui fut fatal à l'alchimiste vénitien Bragadini, mais bien celui de posséder deux chiens couleur nuit... Au XI ème siècle, sur ordre du duc Guillaume II de Bavière, l'homme fut exécuté, les bêtes arquebusées en place publique.Le chien est cité à plusieurs reprises dans la Bible. Dévoreur de cadavre, il osa s'attaquer à la dépouille de Mahomet. "Chien", cinq lettres que l'on prononce l'admiration aux lèvres ou l'insulte à la bouche. Cela dépend des gens, des jours et des circonstances. Symbole de fidélité, il est aussi, paradoxalement, synonyme de débauches sexuelleS.Que de chemin parcouru, depuis Anubis chez les Égtptiens, Hermanubis chez les Grecs, et Xotolt, le dieu de l'horoscope aztèque... Sans oublier, bien sûr, le zodiaque chinois. Lié à la mort, le chien est avant tout avant tout l'au-delà... Mais, en…
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…