Romancier, nouvelliste, poète, traducteur, Xavier Hanotte développe depuis 1995 une œuvre d’une rare cohérence. Ses livres où l’expression des doutes, des inquiétudes, des joies est à la fois juste et forte révèlent en outre des structures imaginaires et narratives riches et élaborées. Davantage qu’un romancier prenant la guerre pour cadre, il est le romancier du Mal, ce Mal qui s’insinue au cœur même de l’absolu du Bien. Si le réalisme magique conditionne son œuvre, cette esthétique apparaît comme un moyen privilégié d’exprimer la problématique fondamentale de sa démarche : le double. Les personnages, les lieux, les époques, tout entretient des rapports complexes de double, de même que la plupart des récits sont des histoires doubles.
Relire La Légende d’Ulenspiegel
Durant toute l’année 2017, le sesquicentenaire de La Légende d’Ulenspiegel fut salué par bon nombre de publications d’importance, au premier rang desquelles l’édition…
Molière : Le Malade Imaginaire est mort il y a 350 ans (L’Article n°29)
Editorial de Maxime Lamiroy : Pour rendre hommage à Molière, Gaëtan Faucer se met en scène dans une pièce cocasse qui lui donne l’occasion de souligner l’importance du groupe, c’est-à-dire de la troupe. Le drame du comédien est de jouer seul sans public. La comédie est en effet une affaire publique, même d’État quand elle se joue devant le Roi. L’hommage au dramaturge ne peut qu’inévitablement devenir hommage à l’art théâtral, Gaëtan Faucer insère dans son texte plusieurs sentences bien connues sur le théâtre. Le tout forme une pièce pimpante digne du rythme des célèbres Fourberies de Scapin . Une mise en abîme réussie pour « un malade qui se porte comme un charme ». Pour rendre hommage à Molière, Gaëtan Faucer se met en scène dans une pièce cocasse qui lui donne l’occasion de souligner l’importance du groupe, c’est-à-dire de la troupe. Le drame du comédien est de jouer seul sans public. La comédie est en effet une affaire publique, même d’État quand elle se joue devant le Roi. L’hommage au dramaturge ne peut qu’inévitablement devenir hommage à l’art théâtral, Gaëtan Faucer insère dans son texte plusieurs sentences bien connues sur le théâtre. Le tout forme une pièce pimpante digne du rythme des célèbres Fourberies de Scapin. Une mise en abîme réussie pour « un malade…