Romancier, nouvelliste, poète, traducteur, Xavier Hanotte développe depuis 1995 une œuvre d’une rare cohérence. Ses livres où l’expression des doutes, des inquiétudes, des joies est à la fois juste et forte révèlent en outre des structures imaginaires et narratives riches et élaborées. Davantage qu’un romancier prenant la guerre pour cadre, il est le romancier du Mal, ce Mal qui s’insinue au cœur même de l’absolu du Bien. Si le réalisme magique conditionne son œuvre, cette esthétique apparaît comme un moyen privilégié d’exprimer la problématique fondamentale de sa démarche : le double. Les personnages, les lieux, les époques, tout entretient des rapports complexes de double, de même que la plupart des récits sont des histoires doubles.
L’œuvre d’Hergé, qui transforme la bande dessinée en genre littéraire, invente un nouvel équilibre entre…
Savons-nous vraiment qui est Simenon, sous le masque qu'il nous a imposé, derrière le personnage…
Ecrire après Auschwitz : Jorge Semprun, Primo Levi, Jean Cayrol, Imre Kertesz
"Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent plus de vérité encore qu'un témoignage." (Quatrième de couverture.) Le texte d'une conférence prononcée par l'auteur à Bruxelles lors d'une séance des Midis de la Poésie.Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent…