Sophia est étudiante en design textile. Son sujet de mémoire est imposé : elle devra étudier le wax. La jeune métisse y va à reculons, mais en travaillant dans une boutique de tissu, en visitant les usines du grand fabricant néerlandais Vlisco, en écoutant les confidences de femmes africaines, en découvrant le sens des motifs des wax offerts par son père, elle va découvrir la richesse de cette étoffe qui tisse des liens entre Afrique, Europe et Asie. Elle touche du doigt aussi les paradoxes d’un tissu né de la colonisation et devenu un motif de fierté et de reconnaissance pour les habitants d’Afrique de l’Ouest et centrale. Comme un écho à son histoire personnelle, et sa quête d’identité.
Wax Paradoxe nous embarque dans la quête identitaire de Sophia, une jeune étudiante en design textile. Sophia est belge et d’origine congolaise par son père. Dans le cadre de ses études, elle se voit contrainte d’étudier le wax pour un travail à rendre à la fin de l’année. Sophia connait...
Autrice et illustratrice de Wax Paradoxe
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…
Bernadette, affaire non classée
Une bande dessinée pour découvrir la célèbre histoire de Bernadette…