Vivre en survivant : démission, démerde, dérive


RÉSUMÉ
Un des maîtres de l’humour noir livre sa vision de l’existence et de ses plaisirs, mettant l’accent sur le superflu et l’inutile qu’il considère comme le sel de la vie, lui permettant de supporter la dure réalité du quotidien.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Sternberg
Auteur de Vivre en survivant : démission, démerde, dérive
Né en 1923 à Anvers d’un père d’origine polonaise, Jacques Sternberg s’adonne à l’écriture dès l’âge de dix-neuf ans. Considéré comme l’auteur de nouvelles en langue française le plus prolifique du siècle dernier, l’écrivain belge signe en effet plus de 1500 textes courts parmi lesquels les Contes glacés (1974), 188 Contes à régler (1988) ou Si loin de nulle part (1998). Également romancier, essayiste et dramaturge, il est lauréat du Grand Prix de l’humour noir Xavier Forneret pour L’Employé en 1961 et du prix Thyde Monnier de la Société des Gens de lettres pour l’ensemble de son œuvre en 1986. Jacques Sternberg a par ailleurs réalisé le scénario du film d’Alain Resnais, Je t’aime, je t’aime (1968). Il a joué dans quelques films dont La Chute d’un corps, de Michel Polac et a dirigé la collection « Humour secret » chez Julliard entre 1963 et 1967. L’infatigable écrivain voue également une grande passion aux chats et à la mer. Il s’éteint en 2006 à Paris.

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