Six cycles de poèmes, achevés par Véronique Wautier avant sa mort, forment ce recueil préparé et préfacé par Marc Dugardin. On y trouve du bleu matisse, une couleur neuve, inconnue et pourtant évidente à la lecture, une adresse au poète Mandelstam et à son cheval, un pays invincible parmi les guerres. D’un poème à l’autre, tout se trouve de son pays de mots. Tout s’entend, aussi, de sa fin indicible, dans une langue ultimement close par une bouleversante bienvenue ; celle, bien sûr, que nous voudrions la voir nous souhaiter encore, et que nous murmurons à son nom, maintenant.
Autrice de Ton nom maintenant
« parfois on écritet les mots ne sont pas vérifiésils jaillissent d’une ancienne forêtd’une future nudité »D’une simplicité désarmante, le recueil Ton nom maintenant de Véronique Wautier, publié à titre posthume, se déploie sur un nuancier bleu. Du « bleu matisse » au vague à l’âme qui s’empare du lecteur dès l’exergue du recueil (deux sublimes vers séléniens de Wautier), le recueil tient du champ chromatique et sémantique de cette couleur qui rappelle celle du ciel (« cette immense page bleue ») ou de la mer, avec sa longueur d’onde voilée.À l’instar d’autres recueils de la poétesse, parmi lesquels Continuo, Traverso ou d’autres repris dans l’anthologie…
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