Stella Corfou, elle se campe devant vous, dans la force de son évidence, paupières closes et fardées d’un bleu qui fait raccord avec celui de ses gants, guiboles révélées par une jupe courte, à la carnation irréprochable mais aux genoux rentrants, comme pour se donner des allures de fillette maladroite, ça fait diversion sans doute. De la main droite, on ne sait si elle repousse avec dédain l’homme miniature qui l’accompagne ou si elle lui caresse le dos avec désinvolture. Et l’on sent d’office qu’il vaut mieux se tenir à carreau devant ce spéci(wo)men ; que s’aventurer à l’apostropher sans égard, c’est encourir une saillie assassine, décochée plus vite qu’une œillade.L’histoire ? Elle tiendrait sur un télégramme. Elle…
1849-1889. Le comte Bonifacio Della Rocca fait la connaissance d’Asmodée Edern à Venise. Cette rencontre déclenche une série d’événements qui changeront à jamais le cours de sa vie. Alors qu’il…
Bruits du dehors , le nouveau livre de Nicole Malinconi s’inscrit à plus d’un titre…