Sodome et Grammaire. Ou Sodome et Grosso Modo si l’on préfère ! Nous sommes en effet en Presque-Poésie. A l’orée. A l’oreille et Hardy comme il a déjà été dit et redit. Aux bords. Aux confins : entre à-peu-près, pataquès, persiflage – voire franche provocation ! – et joyeuse parodie. Aux limites imprécises. Là où les frontières sont tantôt floues tantôt fluides. Là où également tous les coups sont permis pourvu qu’ils mettent en évidence les infinies ressources de notre belle langue française tout en la défendant contre qui la voudrait aujourd’hui plus démunie et déshumanisée que jamais ou davantage surchargée de préciosités ridicules. Un uppercut donc – à la Cravan, s’entend ! – aux rappeurs Camembert ; un swing ou deux savates aux slameurs pompiers ; une claque en passant à la novlangue technologique ; une solide peignée au branchouille mode d’emploi sans oublier une chiquenaude amicale aux grands ancêtres d’anthologie car nul n’est parfait, n’est-ce pas ? Surtout pas l’auteur qui dans une ultime pirouette d’autodérision prend congé de lui-même en s’exclamant : salut l’Autiste ! Salut !
Le 8 juin 2015, Francine Ghysen rendait compte, dans Le Carnet et les Instants , de l’anthologie bilingue Belgium Bordelio récemment co-éditée par le PoëzieCentrum et L’arbre à paroles ; les maitres…
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