A trente-neuf ans, Elise, célibataire, vit dans la famille de sa soeur, gynécologue réputée, et de son beau-frère, agent immobilier. Elle tient la maison, s’occupe des quatre enfants du foyer, et son existence s’écoule ainsi, dans une espèce de rythme immuable : depuis toujours, Elise vit dans l’ombre de sa soeur. Aux yeux de l’extérieur, elle passe pour une femme fragile, d’une timidité maladive, incapable de se débrouiller seule. Tout à coup, elle se met en quête d’un homme sur Internet…
Les romans véritables sont plus rares qu’on ne croit. La plupart des ouvrages qu’on publie sous ce nom sont des abus de langage. Il faut changer le sens des mots pour admettre qu’un récit sans intrigues construites, sans personnages autonomes, sans milieu identifiable, sans évolution des conduites et des situations, appartient pourtant à la famille romanesque. On en viendrait à oublier l’incroyable liberté de l’invention narrative, le qui-perd-gagne d’une trajectoire fictive qui jusqu’au dernier moment, peut s’accomplir ou se briser. On finirait par croire que n’importe quelle forme d’écriture faisant sa part à l’imaginaire peut bien être, après tout, roman.Rien de tel avec le nouveau livre d’Armel Job. Ce qui fait le charme…
Le journal d'Alice (T. 4). Le Big Bang
Coucou cher Journal, me revoilou ! Déjà le mois de juin ! Plus que quelques semaines d'école… Mes amis et moi, on a passé une année fantastique avec monsieur Gauthier, l'enseignant le plus cool de Montréal, du Québec, du Canada, du Monde, de la Planète, de l'Univers ! En parlant d'Univers, figure-toi, cher journal, que c'est le Big Bang dans mon cœur. Et…
XVème siècle, Bruges. Jeune clerc sans argent, Piet est amoureux d’Amélia, la fille d’un puissant banquier italien. Lorsque la jeune femme est enlevée pour couvrir une sombre histoire de corruption, Piet n’hésite pas à se lancer à sa recherche. Le roman est historique, on apprend quantité d’informations à propos du commerce dans les Flandres, de la peinture avec le personnage de van Eyck… mais il est surtout d’aventures, avec une action sans temps mort, du sang et des courses-poursuites qui s’enchaînent. A la limite du fatigant ! Si le déroulement reste classique, et le final heureux, on appréciera la présence de Mars, esclave en fuite, qui apporte une touche inattendue et approfondit l’ensemble. A noter un petit dossier…