À trente-neuf ans, Élise, célibataire, vit dans la famille de sa sœur et de son beau-frère. Depuis toujours, elle est perçue comme une femme fragile, incapable de se débrouiller seule et vivant dans l’ombre de sa sœur. Tout change brusquement le jour où elle se met en quête d’un homme sur Internet. Et aucune mise en garde, aucun chantage, aucune menace ne la fera renoncer à ce charmant antiquaire qu’elle vient de rencontrer.
L’enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. Peut-être est-ce ce qui attend Élise sur le chemin de son émancipation, comme tous ceux qu’elle entraîne à sa suite dans cette rencontre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ?
Armel Job excelle dans l’art de développer la psychologie de ses personnages, où être et paraître, bons sentiments, désirs et convoitises se mélangent dans une peinture aux tonalités très réalistes.
Un roman qui pose la question des limites: jusqu’où serions-nous prêts à aller pour ne pas laisser passer notre dernière chance ?
Armel Job est né le 24 juin 1948 à Heyd à 40 km au sud de Liège. Troisième garçon d’une famille de quatre enfants, il passe son enfance à la campagne où son père exerce le métier de matelassier puis de marchand de semences fourragères. Armel accompagne souvent son père dans les fermes de la région à cette époque où tout le monde parle le dialecte wallon. Mais il est interdit de le parler à la maison !
Sa prime jeunesse, A. Job la passera au Petit Séminaire de Bastogne, bastion de l’Eglise mais également école très réputée en Belgique où il poursuit de brillantes études classiques. En dehors des cours, la vie à l’internat comporte de nombreuses activités. Il y goûte au piano, au théâtre et à la lecture … le soir sous les couvertures à la lueur d’une torche électrique.
Après quatre ans de philologie classique à l’Université de Liège, il est engagé comme professeur de latin et de grec au Séminaire de Bastogne où il enseigne pendant vingt-trois ans.
Au cours de cette période, cette école connaît une métamorphose totale. L’ensemble du corps professoral devient laïque. Après une fusion de la vénérable institution réservée aux garçons et l’école catholique des filles de Bastogne, le lycée finit par compter 1 500 élèves. A. Job en est aujourd’hui le directeur.
A. Job et son épouse ont trois filles. Il habite à la campagne à une dizaine de kilomètres de Bastogne. Encouragé par des amis à publier les récits qu’il gardait secrètement au fond de ses tiroirs, il se lance dans l’aventure. Grâce à Robert Laffont, vient la consécration avec "La femme manquée" qui reçoit trois prix et non des moindres. Fort de cette reconnaissance des professionnels et des lecteurs, A. JobB publiera ensuite "Baigneuse nue sur un rocher", "Helena Vannek" et "Le conseiller du roi" chez le prestigieux éditeur parisien. La machine est lancée.
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