Qu’importe la porte, c’est deux fois vingt-cinq variations, la Cage et le Labyrinthe, sur le thème de l’ouverture, « prudemment », parce qu’on risque son être à l’entrebâillement de chaque porte, et en dizains, figurant comme des escaliers de vers.
Au sortir de l’appartement, le palier est ce sas entre le chez soi et le dehors, entre devoir et espoir interdit. « Descendre les marches. Ou les gravir », s’interroge elle, la troisième personne récurrente de ce recueil, quand il s‘agit d’ouvrir la porte de la cage d’escalier, autre lieu provisoire d’enfermement. Descendre au charbon de la liberté ou monter vers l’aérien domaine des oiseaux, « chasseurs d’ombres / mélancoliques ».
Mais les escaliers mènent aussi au jardin où « les pensées noires […] filent […] se faire rincer / par la pluie ».
— Éric Allard, extrait de la préface
Auteur de Qu'importe la porte
Membre de l'Association des Écrivains belges de langue française
Secrétaire Générale et membre du Conseil d'Administration du Cercle littéraire Jane Tony
Membre du Cercle littéraire des Communautés européennes.
Illustrateur de Qu'importe la porte
Dans sa magistrale préface, toute en finesse et intelligente sensibilité, Éric Allard évoque La poétique de l’espace. En feuilletant l’essai de Gaston Bachelard, pour y retrouver les références, une citation de Pierre-Jean Jouve semble compléter celle que nous cherchions. Elle exprime idéalement cette sensation à la fois multiple et indéfinissable que nous inspire l’entrelacement des illustrations créées par le photographe Pierre Moreau et des images poétiques suscitées par le texte d’Isabelle Bielecki : « La poésie est une âme inaugurant une forme ».Le recueil de Bielecki-Moreau, Qu’importe la porte, se partage en deux séquences alternant textes brefs et images fulgurantes : Une…
À la lecture de Liminaire l’ombre , me revient en tête une image, elle inaugure la…