Quand j’étais homme : cahiers d’une femme






À PROPOS DE L'AUTEUR
Camille Lemonnier
Auteur de Quand j’étais homme : cahiers d’une femme
1844 : Camille Lemonnier naît à Ixelles le 24 mars. Son père, Louis-François, est avocat près de la Cour d'Appel de Bruxelles. Sa mère, Marie Panneels, meurt alors qu'il est âgé de deux ans. Sa soeur et lui seront dès lors élevés par leur grand-mère maternelle. 1855-1861 : Camille accomplit médiocrement des humanités classiques à l'Athénée royal de Bruxelles. En 1858, il compose un Almanach instructif et amusant à lire. 1861 : Inscrit à l'année préparatoire en Droit à l'Université libre de Bruxelles, il s'intéresse plus à la littérature qu'à ses études. Il ne passera d'ailleurs jamais ses examens. 1862 : Après un bref passage au Gouvernement provincial comme employé surnuméraire, il publie, dans l'Uylenspiegel, journal des ébats artistiques et littéraires, un conte intitulé Brosses et tampons. 1863 : À l'occasion de l'Exposition générale des Beaux-Arts de Bruxelles, il publie son premier ouvrage de critique artistique, Salon de Bruxelles. 1866 : Camille Lemonnier fréquente essentiellement des peintres et se consacre à la littérature. En avril, il reçoit une lettre de félicitations de Victor Hugo à qui il a adressé le manuscrit de Sabbat qui ne sera cependant jamais publié. Cette année-là paraît en revanche un second Salon de Bruxelles. 1869 : Son père meurt. Avec sa part d'héritage, il loue un château à Burnot, entre Dinant et Namur. 1870 : Outre plusieurs contes et nouvelles imprimés dans divers journaux, Camille Lemonnier publie un Salon de Paris que les peintres de Paris et de Barbizon accueillent avec enthousiasme. En septembre, accompagné de quelques amis parmi lesquels Félicien Rops, Camille Lemonnier visite le champ de bataille de Sedan. 1871 : De cette expérience naîtra Sedan qui deviendra en 1881 Les Charniers. Ce texte influencera la rédaction de La Débâcle d'Émile Zola. Cette même année, Camille Lemonnier épouse Julie-Flore Brichot qui lui donnera deux filles. 1872-1879 : Lemonnier se partage entre littérature et critique artistique. Il dirige la revue L'Art universel, collabore à L'Artiste et rédige de nombreux contes qui paraissent sous les titres de Contes flamands et wallons (1873), Histoires de gras et de maigres (1874), Derrière le rideau (1875)... Il publie enfin à Paris Un coin de village et reçoit une lettre élogieuse de Flaubert. 1881 : Il se sépare de sa femme. Après avoir été livré en feuilletons dans le journal bruxellois L'Europe (du 2 octobre au 3 décembre 1880), Un mâle sort en volume. Scandale à Bruxelles, succès à Paris. Alphonse Daudet lui écrit : Tous, nous vous attendons, Flaubert, Zola, Goncourt et moi : vous êtes des nôtres. 1882 : Paraît Le mort. 1883 : Camille Lemonnier épouse en secondes noces Valentine Collart, la nièce de Constantin Meunier. Considéré comme un maître par ses pairs, il réunit autour de lui chaque vendredi les écrivains de la Jeune Belgique. Lorsqu'un jury officiel lui refuse le Prix quinquennal de littérature, ceux-ci organisent un banquet au cours duquel G. Rodenbach le proclame «Maréchal des lettres belges». 1886 : Un an après Germinal auquel il est souvent comparé, Happe-Chair sort à Paris. Constantin Meunier qui lui fit découvrir le «pays noir» (l'expression est de Lemonnier) réalise son portrait à l'aquarelle. 1888 : Il publie des études sur Courbet, Stevens, Rops, ... sous le titre Les peintres de la vie. Il obtient cette fois le Prix quinquennal de littérature pour La Belgique. Alors qu'on monte à Bruxelles Un mâle, pièce en quatre actes, Mme Lupar sort en France. Dès lors, il séjourne chaque hiver à Paris et collabore, tout comme Maupassant, au Gil Blas. C'est dans les pages de ce journal que paraît L'enfant au crapaud qui s'inspire des grandes grèves belges de 1887. Ce conte lui vaut un procès pour outrage aux bonnes moeurs. Il fait appel à Edmond Picasd qui, en 1885, lui avait déjà obtenu gain de cause dans le procès qui l'opposait à son éditeur pour les droits de propriété d'Un mâle. Lemonnier est condamné à une amende qui ne lui sera jamais réclamée. 1889-1892 : Paraissent les contes intitulés Ceux de la glèbe (1889) et Les joujoux parlants (1892), un recueil de nouvelles, Dames de volupté (1892), et un roman, La fin des bourgeois (1892). La pièce Un mâle est montée à Paris (1891). 1893 : Edmond Picard doit, de nouveau, défendre Camille Lemonnier poursuivi pour L'homme qui tue les femmes, une nouvelle inspirée des méfaits de Jack l'Éventreur, déjà publiée dans les Dames de volupté et le Gil Blas illustré. Claudine Lamour, Paroles pour Georges Eekhoud, Le bestiaire sortent cette année-là. 1894-1901 : Camille Lemonnier publie à un rythme soutenu contes, nouvelles et romans parmi lesquels L'homme en amour (1897) qui lui vaut un nouveau procès où il est acquitté. Avec des oeuvres telles que Au coeur frais de la forêt (1900) ou Le vent dans les moulins (1901), il se détache du naturalisme pour aborder le naturisme. 1903 : Des manifestations officielles, des numéros spéciaux de revues, des conférences d'Edmond Picard célèbrent la publication du cinquantième volume de Camille Lemonnier. 1904-1905 : Bien qu'il continue à écrire des romans, il revient à la critique artistique avec entre autre un essai intitulé Constantin Meunier, sculpteur et peintre (1904). 1906-1908 : En plus des essais sur Alfred Stevens et l'École belge de peinture, il écrit L'Hallali. Le droit au bonheur, pièce en deux actes, est montée à Paris en 1907. Il publie encore Félicien Rops, l'homme et l'artiste et expose onze de ses propres toiles au Salon des Écrivains-Peintres à Bruxelles (1908). 1909-1913 : Lemonnier publie encore quelques textes dont une tragédie lyrique, Édénie (1912). Il meurt à Bruxelles le 13 juin 1913 à la suite d'une grave opération. [Ce texte procède d'une synthèse de deux biographies : d'une part, celle établie par Jacques Dubois pour l'édition de La fin des bourgeois chez Labor et d'autre part, celle qui clôture l'édition de l'Hallali chez Jacques Antoine.][La Maison des Écrivains, siège de l'Association des Écrivains Belges, porte le nom de Camille Lemonnier, et abrite le musée consacré à l'écrivain, Chaussée de Wavre à Bruxelles.]

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