Un détective privé spécialisé dans les filatures familiales se lance à la recherche d’un homme à la dérive qui parle seul et se passionne pour les pieuvres et pour un tableau disparu du Caravage. De la Belgique à l’Italie, de Berlin à Zagreb, Gérard Mans nous embarque avec Poche de noir dans un récit virtuose qui mêle habilement le polar et l’histoire de l’art.
C’est un vrai plaisir que procure ce premier roman de Gérard Mans, romaniste, critique d’art, bibliothécaire et enseignant. Un plaisir total, celui qu’on éprouve (encore) à lire une histoire passionnante, celui plus subtil qui vous envahit lorsque vous êtes sûr de rencontrer la littérature à l’œuvre, là, offerte à votre sensibilité, à votre sens esthétique. Et plus encore si elle s’adresse comme ici, discrètement à votre goût de l’humour. Serait-il de préférence noir, cet humour ?Sans aucun doute. Noir comme l’est la poche d’encre du poulpe ou de la pieuvre, céphalopodes avec lesquels nous allons rapidement nous familiariser. Noir comme le labyrinthe où nous tentons de suivre le personnage le plus singulier, Raymond Vidal,…
Sylvain Brunard est un cinquantenaire sans histoires. Il mène une vie paisible de célibataire endurci…