C’est un recueil polygraphique, pourrait-on dire, que nous donne Guy Goffette avec Petits riens pour jours absolus, titre à la fois modeste et réfléchi coiffant quelques méditations d’une grande richesse affective, comme ses livres précédents. Six parties bien distinctes en effet s’y succèdent, chacune avec ses particularités de contenu, de longueur et de forme. Mais en toutes prédominent le sentiment du temps qui coule irrémédiable, les résurgences impératives et douces-amères de la mémoire, le désir chimérique de refaire la vie enfuie, l’absolue tyrannie de la mort – thèmes qui donnent au livre sa forte unité, tant par eux-mêmes que par le ton dans lequel ils sont traités : un ton sans fatalisme, mais sans davantage de révolte bruyante,…
Échange Virtualité délaissée des rêves du cybernespace, Virtuosité inconsciente aux vents…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…