Où dans le ciel ?

RÉSUMÉ

Dimanche matin. Il fait beau. Un matin de printemps. Un échafaudage.
A quoi sert un échafaudage, sinon à prendre de la hauteur ? Est-ce pour cette raison que Pierre s’y retrouve ce matin, au sommet ? En équilibre, pour y dérouler le fil de sa vie « saccadée, démolie, sauvée, espérée, détestée, attaquée, vermoulue, repeinte, rouillée, abattue, noyée, brûlée ».

Pierre a quitté l’école trop tôt, trop malheureux d’y n’être pas à sa place. La suite logique le conduit à l’usine, sur un échafaudage… c’est-à-dire au bas de l’échelle.

Mais au fil du temps, les rencontres de hasard (mais s’agit-il vraiment de hasard ?) ouvriront à Pierre des univers ignorés. Le plus bouleversant sans doute, l’amitié de Jean ; le plus déterminant sans doute, la bibliothèque de Max.
Et le monde des livres.
« Avec des livres sous la main, demain sera toujours beau, même si le livre te fait pleurer »

Si Pierre porte à lui seul toute la mélancolie du monde, la perte inconsolable de l’ami perdu, il découvre, dans sa recherche d’aujourd’hui, une richesse insoupçonnée, un ciel de grands espaces semblables à ceux du Colorado.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Adam

Auteur de Où dans le ciel ?

Daniel Adam est né au milieu des années 50 dans une famille nombreuse. Il a fondé et dirige La Compagnie Maritime, théâtre action en résidence à La Louvière. Il écrit des nouvelles, des poèmes, des romans et pour le théâtre. Il expose également ses écritures verticales. Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse d'appoint, 2022 TELECHARGER LE DOSSIER DU SERVICE DU LIVRE LUXEMBOURGEOIS (PDF)
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Le Carnet et les Instants

Perché sur un échafaudage, à huit mètres du sol, pour revivre la situation qu’il occupait en tant qu’ouvrier dans une confiturerie, un homme vieillissant pose à la faveur de cette « madeleine » désabusée un regard sur les morceaux de sa vie qui lui reviennent en mémoire. Sans ordre et sans passion, comme s’il était étranger aux remontées erratiques de ce passé qui, de chapitre en chapitre, nourrissent son soliloque mental (« Je commence à me plaire ici en haut. J’y vois ma vie défiler, saccadée, démolie, sauvée, espérée, voulue, détestée, attaquée, vermoulue, repeinte, rouillée, abattue, noyée, brûlée. » Ou encore : « Quand j’y pense, il me semble que j’ai toujours regardé le monde de travers en oblique »). Si,…


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