RÉSUMÉ

Poèmes de A. Dantinne, D. Giannoni, E. Brognet, F. Saenen, G. Goffette, K. Logist, P. Leclercq, P. Coran, S. Meurant, Th. De Giraud.

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Théophile de Giraud
Auteur de Onze poèmes d'aujourd'hui
Né, par hasard et sans conviction, à Namur en 1968. En 3ème Maternelle, projet, avorté, faute de combustible, mais redoutablement sérieux, de pulvériser l’établissement scolaire selon les lois de la dynamite. Enfance passée dans une famille exceptionnellement douée pour le dégoûter de la famille. A 15 ans, caresse un instant l’idée de devenir serial-killer, puis se ravise, moins par sagesse que par timidité. Quelques inscriptions universitaires mais, vite écoeuré par le professionnalisme ambiant et syllabussophobe incurable, préférera se livrer au vice de l’autodidactisme dans la plupart des branches du savoir susceptibles de faire de l’homme autre chose qu’un animal-machine. Suicidaire et récidiviste chronique entre 18 et 20 ans. De 20 à 28 ans, étude/lecture/écriture en anachorète grognon et méticuleux. Abondants voyages en terres celtes et scandinaves, loin des héliacités classico-dociles. En 2000, auto-édition de « De l’Impertinence de Procréer » qu’André Blavier aura la bienveillance de répertorier dans ses « Fous Littéraires ». En 2004, publication de « Cent Haïkus » nécromantiques » aux éditions Galopin (Spa). Père de très peu d’enfants. Inadapté méthodique. Insomniaque notoire. Sexualité : fantaisiste.
Pascal Leclercq
Auteur de Onze poèmes d'aujourd'hui
Né à Liège, Pascal Leclercq est, selon une rumeur persistante, licencié en philosophie. Plutôt poète, il privilégie depuis quelques années la collaboration avec des artistes plasticiens (Jac Vitali, "Un bâton" et Paul Mahoux, "Septièmes ciels", "On disait"), des architectes (Laurence Nélis et Yves Delincé, "Architexto 2", Pierre Hebbelinck, "Corps, corps, corps") ou encore la styliste Céline Pinckers ("Les Belles Absentes"). Il a traduit de l’italien le poète Andrea Inglese ("Colonne d’aveugles", Le Clou dans le fer) et le romancier Alessandro De Roma ("Vie et mort de Ludovico Lauter", "La fin des jours", Gallimard, Du monde entier). Quelques séjours au Québec lui ont valu de rencontrer l’éditeur des Coups de tête, Michel Vézina, et de publier ses premiers polars (la série "Marzi et Outchj"). Il a collaboré au magazine Flux-News, au journal C4 et a publié quelques textes dans diverses revues littéraires. Il a coordonné quatre années durant la Nuit de la Poésie de la Foire du Livre de Bruxelles et anime actuellement avec Jean-Paul Bonjean les soirées littéraires de l’asbl D’Une certaine gaieté à Liège. L'écriture, chez lui, refuse de se laisser enfermer dans les cassetins fermés de la littérature, c'est pourquoi elle se fait tour à tour à l'atelier, à la table de la cuisine et sur les scènes où on veut bien l'inviter, les mains maculées d'encre, le corps en première ligne.
Guy Goffette
Auteur de Onze poèmes d'aujourd'hui
Tout ce qui retient ou séduit Guy Goffette l'exalte et le met dans un grand enthousiasme : les poèmes qu'il écrit ou dont il rêve déjà, les poètes qu'il lit, les anciens comme les modernes, sur lesquels il écrit, prose ou poésie, les textes qu'il choisissait jadis d'imprimer, les voyages qu'il fait, les êtres, hommes ou femmes, qu'i rencontre. Car c'est assurément un passionné, un tourmenté aussi, qui vibre, crée, vit intensément et se donne à chaque fois tout entier à ce qu'il fait.Sa poésie va des chemins de la révolution à l'approfondissement des contradictions intérieures (rester vs partir), des évasions rêvées à l'enracinement regretté (une fois qu'il est parti ou bien quand il revient). Elle est grave (obsession du temps qui fuit, du néant), dynamique, ouverte aux vents de l'inspiration (diversité des thèmes) et n'est certes pas arrivée au terme de son évolution.Né le 18 avril 1947 à Jamoigne, en gaume, Guy Goffette est l'aîné de quatre enfants d'une famille ouvrière. Durant son enfance campagnarde, il a regardé, observé la nature et les gens qui composent le monde rural : tous ses recueils de poèmes l'attestent.A l'école Normale libre d'Arlon, il est l'élève de Vital Lahaye (alors professeur dans cet établissement), remarquable poète lui-même, esprit libre, nourri des penseurs marxistes et amoureux de littérature. Les paroles magistrales tombent sur un terrain particulièrement réceptif et le fécondent rapidement.Dès 1969, année de son mariage, Guy Goffette écrit nombre de poèmes qui seront repris dans Quotidien rouge, son premier recueil.Sa formation d'instituteur semble tracer devant lui une carrière professionnelle sans incidents. De fait, il enseigne à Harnoncourt (commune de Rouvroy), à la pointe méridionale de la Belgique, où il a construit sa maison aux marges du village, à flanc d'une colline à pente douce derrière laquelle se cache la France, tandis que devant lui se déploie un vaste paysage de bois et de verdure.Trois enfants lui naîtront, dont Vivian, jeune cinéaste dont le renom s'affirme et, provisoirement sans doute, adonné aux courts métrages.Guy Goffette continue d'écrire des vers, maintenant que l'impulsion est donnée, qu'il se voit publié dans de nombreuses revues et qu'il est entré en relation avec des "confrères" de renom ou influents. Il se lance un temps dans l'édition. De 1980 à 1987, avec d'autres poètes, il publie la revue Triangle (12 numéros) dont il est la cheville ouvrière; en outre, de 1983 à 1987, il dirige les éditions de l'Apprentypographe (mot forgé pour la circonstance), qui offrent en un nombre réduit d'exemplaires et sur beau papier, de petits livres composés par lui à la main, sur la couverture desquels on trouve notamment les noms d'Umberto Saba et de Michel Butor. Un travail absorbant, tout de méticulosité et de passion, qui dit bien où sont ses amours. Néanmoins, le temps consacré à cette revue et à ces livres "mange" celui qu'il pourrait consacrer à écrire : la double expérience se termine en 1987.Dès 1986, il se consacre à différents travaux de critique littéraire, entre autres à la Nouvelle Revue française. Il prépare et préface différentes éditions de poètes et, passionné par le blues, travaille à la traduction d'un important corpus de chants noirs d'Amérique (blues, negro-spirituals, work songs, hollers, etc.). Il collabore à des encyclopédies : travail nourricier.Il abandonne l'enseignement.Un temps libraire d'occasion, il finit par s'évader. Habitant tour à tour Charleville-Mézières (ô Rimbaud), Limoges, il est actuellement domicilié à Paris. Il voyage également : Yougoslavie, Québec, Roumanie, notamment. Il devient membre du comité de lecture des éditions Gallimard, où il dirige les collections Enfance en poésie et Folio Junior en Poésie.La prose le séduit : il écrit un livre sur Verlaine, un second sur Bonnard, enfin, un roman en 2001.Fort sollicité, il continue de mener une existence très active.

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Princesse Bryone

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