Trois personnes plus ou moins usées par la vie partent pour une performance de neuf heures à la recherche du neuf dans la ville. Avec les outils qu’on dit être à même de renouveler nos vies : des ordinateurs portables, un smartphone, une connexion internet.
Trois humains, pendant trois sessions, écrivent depuis la ville, connectés dans un même document. À distance de la Boutique maelstrÖm 414, qui reçoit et transmet en direct les écritures émises.
Version livre d’une per formance en trois épisodes d’impro-écriture, diffusée en mai 2015 sur le mur de la Boutique dans le cadre du fiEstival *9.
Auteur de Neuf.0 : neuf heures d'écriture connectée
Autrice de Neuf.0 : neuf heures d'écriture connectée
Né·e avant Internet, Aliette Griz a appris à se sédentariser à Bruxelles. Auteur·e pluridisciplinaire, iel écrit, calligraphie, met en voix, filme, et monte sons et images. L'écriture de blog lui a enseigné que ce qui surgit chaque jour et permet un sursaut, apporte des alibis collectifs. Le mot « engagement » est un #moteur. Auteur·e de livres à la frontière entre poésie et récit, iel a également réalisé un documentaire, « Ali&Aliette », présenté au Cinemamed en 2019. Fait partie de la collective des Quenouilles, qui explore des mots du dictionnaire chaque premier mercredi du mois en direct sur Radio Panik. Pendant dix ans, iel a piloté le #poesielab pour les Midis poésie à Bruxelles, avec la volonté de brouiller les frontières entre l’art considéré comme amateur et l’art professionnel. Anime sur demande des ateliers qui permettent à toustes de s'empouvoirer et sentir, écrire, dire, calligraphier la beauté qui nous entoure.
Le mouvement romantique en Belgique (1815-1850). II Vers un romantisme national
À propos du livre Nonum prematur in annum L'exigeant précepte d'Horace a trouvé, cette fois, sa rigueur dépassée, puisque c'est de 1948 qu'est daté le premier tome du présent ouvrage. Bien malgré nous, il est vrai : des occupations professorales absorbantes, la maladie ensuite, puis de cruelles épreuves familiales ont, trop longtemps sans doute, retardé la rédaction, la mise au point et l'achèvement de ce tome II et dernier. On s'en excuse. Après un tel délai, peut-être n'est-il pas inutile de rappeler à cette place le dessein qui n'a pas cessé d'être le nôtre. C'est de poursuivre, dans le milieu belge, entre 1815 et 1850, une enquête attentive sur l'évolution des idées, des tendances et des réputations littéraires. La suivant à la trace, nous avons cherché à en préciser la marche dans les esprits et dans les écrits de ce temps. Revues et journaux, préfaces et critiques nous ont fourni l'essentiel de notre documentation. Nous avons tenu le plus grand compte des influences étrangères, et singulièrement de celle du romantisme français, dont la contrefaçon multiplie alors les oeuvres parmi nous. Et nous n'avons pas négligé de mesurer, quand il y avait lieu, les répercussions des événements politiques ou sociaux sur le devenir, en nos provinces, de la «chose littéraire». Notre propos a donc été, dans l'essentiel, l'étude d'un mouvement d'idées. On aurait tort de chercher ici un relevé complet des auteurs belges de l'époque romantique et un catalogue de leurs ouvrages. Nous avons, pour notre modeste part, essayé de tracer un tableau abrégé de cette époque de notre passé littéraire dans quelques chapitres de la grande Histoire illustrée des lettres françaises de Belgique, dont nous avons naguère dirigé la publication avec notre savant confrère et collègue, M. Joseph Hanse. On nous permettra d'y renvoyer. Ici, la production nationale nous intéresse avant tout dans la mesure où elle rend témoignage de la marche des idées littéraires ou en illustre le cheminement. Volontairement réduites au minimum, nos indications bibliographiques sont, strictement, celles des textes qui ont fourni nos citations ou autorisé nos conclusions. En d'autres termes, notre dessein a été ici, avant tout d'apporter une contribution valable à l'histoire des idées, er souhaitant qu'elle puisse servir à illustrer un jour ce que notre regretté maître Fernand Baldensperger appelait «une sorte de philosophie de la vie et du mouvement en littérature». Nous ne nous flattons pas d'y avoir réussi. Du moins espérons nous qu'on pourra trouver aux pages du présent tome, comme à celles du précédent, des citations nouvelles ou peu connue: et des témoignages inédits,…