Auteur de Nathan. Roman pornographique et misogyne pour jeune fille
Auteur, dessinateur, théoricien de la bande dessinée et éditeur belge, Xavier Löwenthal est fondateur du groupe et de la maison d'édition « La Cinquième Couche » (5c) au sein de laquelle il évolue depuis plus de 20 ans. En tant qu'auteur, on lui doit, notamment, Cotton Schwob, satire sociale féroce de nos mœurs ; Iphigénie, sur l'indétermination dans les modèles newtoniens appliqués à la structure tragique, Lettres à Pauline, sur une mission ethnolinguistique qu'il a menée, auprès des Indiens de la forêt tropicale humide, au Honduras, Les aventures de Wim Delvoye (avec François Olislaeger et Wim Delvoye), le Manifeste du dégagisme, le Dégagisme du manifeste et Chronique du rattachement de la Belgique au Congo (avec le Collectif Manifestement), l’œuvre de Judith Forest (1h25 et Momon, avec William Henne et Thomas Boivin), Pour un art après l'art après Auschwitz (pour en finir avec le déni et la haine de la mort) et Pour un partage de la violence, en tant que co-auteur ou éditeur (d'Ilan Manouach), son nom est aussi associé aux détournements Katz (d'après Maus d'Art Spiegelman, livre détruit par décision de justice) et Noirs (adaptation en cyan des Schtroumpfs noirs de Peyo et Delporte). Il donne aussi des cours de danse contemporaine dans le cadre du projet PHD in one night, avec Jacques Rancière et People coming from nowhere. Il organise des manifestations annuelles avec le Collectif Manifestement, il figure dans quelques films dans des rôles (de composition) de poivrot ou de proxénète. Il est père de trois enfants.
« Alors j’ai cogné ; de toutes mes forces. Du bout de ma chaussure, j’ai déplacé sa tête pour voir son visage et le sang ». C’est l’incipit du premier chapitre de Nathan qui ne compte que sept lignes… Ce meurtre obscur, sans doute accidentel et dont on ne saura rien de plus sinon qu’il est considéré comme raciste, Nathan se l’impute sans aucune certitude à ce propos. Question ironique à se poser : n’est-ce pas somme toute accessoire en regard de son style de vie d’une rare incorrection? Celui d’un jouisseur, sexiste et désinvolte, figure centrale de cet opus effrontément sous-titré « roman pornographique et misogyne pour jeune fille ». Normal quand on s’avise que l’auteur n’est autre que Xavier Löwenthal, véritable couteau…
Le deuxième roman de la Bruxelloise Ziska Larouge, nouvelliste surtout et auteure déjà…