J’aurais aimé te voir une dernière fois

RÉSUMÉ

A l’âge de 20 ans, Hayley est confrontée à une des plus terribles épreuves qu’on puisse connaître dans une existence.Pour la traverser, son seul véritable soutien est l’affection inconditionnelle de son âme soeur, Victoria.Des plages californiennes au Grand Canyon d’Arizona, en passant par les trépidations new-yorkaises, Odile Vanhellemont nous entraîne dans une action dramatique ciselée et subtile.Sur fond de jeunesse dorée, elle démontre…

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Odile VANHELLEMONT

Auteur de J’aurais aimé te voir une dernière fois

Odile Vanhellemont est lauréate du Prix Jeune Public Brabant wallon de la Fondation Laure Nobels (2016). Elle a rédigé la majeure partie de son intrigue à l'âge de 18 ans. Photographe, elle suit actuellement des études de journalisme. Elle est foncièrement accrochée à l'écriture romanesque. « Depuis que je suis enfant, l'écriture est ma passion, et même si je ne deviens pas écrivaine professionnelle, je conserverai ce goût profond de l'écriture et ne la lâcherai jamais ». Si elle aspire à son indépendance, elle désire aussi entretenir des liens forts avec son entourage, en particulier dans les moments difficiles. « Même si la vie est pleine d'embûches, il faut la vivre. Choisir ce qu'on aime, et se donner la possibilité et la capacité de l'accomplir ».
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Hayley, une jeune femme d’une vingtaine d’années, a récemment rompu avec Félix, pas parce qu’ils ne s’aimaient plus, mais parce que « [l]eur amour était trop grand pour eux ». Enivrés par la fusion du premier amour, les tourtereaux se sont heurtés à la complexité d’une relation de couple. En manque d’outils pour mieux vivre leur idylle, ils ont décidé de se séparer et de « recommencer à s’aimer » quand ils seront plus mûrs.Le roman s’ouvre sur le suicide de Félix auquel Hayley assiste, impuissante. L’histoire se centre alors sur le processus de deuil de la jeune femme. Écrasée par un immense chagrin et par la culpabilité, persuadée que cet amour perdu est irremplaçable, Hayley est tourmentée par des…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "J’aurais aimé te voir une dernière fois"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Marie-Jeanne, femme d'Ardenne

Mirwart, Vesqueville, Bure, trois villages d'Ardenne…

Amormina B

Frédéric ROUSSEL , Amormina B , Hélice Hélas, coll. « Mycélium Mi-raisin », 2025, 336 p.,…

Thomas J. Willson, ses filles, son fils, et la fin des temps

Tom est un jeune quadragénaire qui élève seul ses trois enfants, Agnès, Axel et Aude, qui ont respectivement 15, 9 et 6 ans. Même s’il exercice un métier qui le passionne – auteur pour la jeunesse –, le quotidien est une épreuve pour lui depuis le décès de sa femme. Il s’efforce de garder le cap un jour après l’autre pour aller de l’avant malgré sa tristesse. Heureusement, ses enfants sont là, avec leur caractère bien trempé, pour animer ses journées et combler le silence de la solitude. Il faut dire qu’avec une ado en guerre contre le patriarcat constamment greffée à son portable, un garçon hyperactif qui pose beaucoup de questions et une petite fille particulièrement intelligente, il n’a pas de quoi s’ennuyer. Grâce à eux, Tom se laisse porter par ce joyeux bordel, qu’il doit tout de même recadrer de temps à autre pour éviter les débordements. C’est donc en compagnie d’un reportage sur la famine grandissante sur le continent africain que nous dégustons notre poulet rôti, notre salade de maïs et notre pain, accompagnés d’une sauce aux champignons un peu trop liquide. – Pourquoi n’ont-ils rien à manger ? demande Axel. – Le capitalisme et les puissances mondiales les privent de leurs propres ressources en attisant des conflits internes pour s’approprier leurs terres, lui explique Aude. Ils alimentent la guerre civile afin de faire du profit au détriment du peuple qui souffre. Je suis fasciné par son intellect. Moi, à son âge, j’avais pour ambition de lécher tous les marqueurs de ma trousse afin de déterminer si le goût changeait en fonction des couleurs. La réponse est non. Du moins pour l’arrière-goût. – Ne t’occupe pas de ça, dis-je à Axel. Ça se passe loin d’ici. Un jour, Aude annonce l’arrivée des signes de la fin des temps. Au début, Tom n’y croit pas et tente de la convaincre du contraire en associant cette lubie au décès de sa femme, symbole de la fin du monde pour sa fille. Des événements étranges apparaissent cependant dans le monde entier : une vague de violences inexpliquées, des intempéries suivies de pillages, des lucioles rouges figées dans l’air, des milliers d’animaux qui disparaissent dans tel pays, se multiplient dans tel autre… Ces phénomènes interpellent Tom, d’autant plus qu’il est amené à vivre des situations inexplicables troublantes qui le poussent à croire de plus en plus à la prophétie de sa fille…Lorsqu’une folie meurtrière se manifeste dans le monde entier suite au passage d’une comète, Tom ne doute presque plus de l’issue des événements récents. Sa seule priorité est alors de protéger ses enfants et de les rassurer face à leurs questions dont il ignore les réponses : est-ce vraiment la fin des temps ? Que faut-il faire ? Essayer de l’arrêter ? Si oui, comment ? Ou accepter l’issue inéluctable et faire comme si de rien n’était en l’attendant ?On pourrait imaginer que le récit Thomas J. Willson, ses filles, son fils et la fin des temps est une dystopie grave et pesante, mais il n’en est rien. Le récit de Julien Léonard est davantage une histoire drôle sur la fin des temps, même si cela parait difficile à croire de prime abord. Nous voyons évoluer au quotidien une famille qui tente de ne pas disjoncter face à un événement grave qui se profile à l’horizon, et comme le protagoniste ne se prend pas au sérieux et est animé par un pragmatisme prudent face à toute cette absurdité, nous pouvons lire des scènes cocasses assez savoureuses («  Je me souviens qu’autrefois j’étais son héros. Désormais, je crois qu’elle me prend pour une sorte de chimpanzé moitié savant moitié débile  »).Mais ne vous y trompez pas, derrière cette folie douce se cache une vraie profondeur, avec des questions existentielles sur le sens de la vie et des vérités générales justes parfois cruelles.– Faut qu’on refasse le cinéma 4D ! dit Axel. – Non, on retourne au manoir hanté ! revendique Aude. – Eh ! C’est grâce à moi qu’on est ici, alors c’est moi qui décide, intervient Agnès. On se refait le Super Flash ! J’ai déboursé deux cent cinquante euros pour les tickets et bravé les embouteillages durant plus de quarante-six minutes pour arriver jusqu’ici, mais apparemment, c’est grâce à Agnès qu’on y est. Soit ! Après tout, ressentir l’euphorie et l’excitation de mes gosses n’a pas de prix. Quelques jours plus tôt, nous étions terrés dans une cave, apeurés, guettant les échos d’un monde devenu cinglé, et nous sommes là à nous demander quelle sera la prochaine attraction. Le monde se remet toujours à tourner. L’être humain est fragile, il fait ce qu’il peut pour se détourner de ses peurs et se mettre à l’abri de la folie du monde. Tom Willson arrivera-t-il à protéger ses enfants face à la fin des temps ? Séverine…