Pourquoi attendre l’apocalypse quand on peut la faire advenir soi-même?
Pédagogique, pratique, ce livre met à la portée de tous la révolution biohardcore avec des solutions clés en mains ! Petits et grands pourront y apprendre à libérer les porcs en batterie, pervertir la jeunesse des beaux quartiers ou transformer un SUV en serre.
Auteur de Manuel de civilité biohardcore
Illustrateur de Manuel de civilité biohardcore
Inventant des agencements esthético-politiques qui font voler en éclats la littérature en batterie, bouturant le texte et l’image jusqu’à produire une économie du signe qui excède le plan de l’économie, Manuel de civilité biohardcore libère une anti-pédagogie de l’ensauvagement qui plante des fleurs, des champs d’orties sur le chaos. Co-édité par l’éditeur FRMK (dont nous saluons encore une fois la fabuleuse ligne éditoriale, inventive, poétique et incendiaire) et par Tusitala, l’ouvrage trans-graphique inouï concocté par Antoine Boute, Stéphane de Groef et Adrien Herda lance une machine de guerre contre un monde avachi dans l’apocalypse high tech.
La face du monde
ne nous plaît pas.
Le monde contemporain
dans…
Deux récits tête-bêche sur la création. Dans ce livre se mêlent le souvenir et la réalité, le manque et son image. Si les deux histoires se lisent de façon autonome, elles ne forment, au final, que les deux faces d’une même pièce. Elles res-tent liées à un même thème : le désir et sa représentation. Amorce. De l'ancien…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…