Manuel de civilité biohardcore

RÉSUMÉ

Pourquoi attendre l’apocalypse quand on peut la faire advenir soi-même?

Pédagogique, pratique, ce livre met à la portée de tous la révolution biohardcore avec des solutions clés en mains ! Petits et grands pourront y apprendre à libérer les porcs en batterie, pervertir la jeunesse des beaux quartiers ou transformer un SUV en serre.

Manuel de Civilité Biohardcore from frmk fremok on Vimeo.

COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS
PRIX
  •   Prix de la première œuvre en bande dessinée de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2021
À PROPOS DES AUTEURS
Antoine Boute

Auteur de Manuel de civilité biohardcore

Antoine Boute, né en 1978, vit et travaille à Tervuren (Belgique), presque dans la forêt. Il travaille à faire se chevaucher littérature, philosophie et expériences, en écrivant des livres, en réalisant des performances, en enseignant (aux Ecoles Supérieures des Arts Erg et Saint-Luc à Bruxelles), en proposant des workshops, en organisant des événements. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, dont Les Morts rigolos, avec Victor & Lucas Boute ; S'enfonçant, spéculer ; Inspectant, reculer ; Opérations biohardcores  ; Manuel de civilité biohardcore, avec Stéphane De Groef et Adrien Herda ; On peut boire la transpiration d’un cheval.
Stéphane De Groef

Illustrateur de Manuel de civilité biohardcore

Stéphane De Groef est né à Bruxelles en 1983. À la fois graphiste, dessinateur et illustrateur, il développe un univers personnel et coloré, autant nourri par le design graphique que la culture populaire ou l’architecture. Il est graphiste pour les éditions Frémok et directeur artistique des éditions Tusitala. Accompagné par Antoine Boute et Adrien Herda, il publie en 2020 le Manuel de civilité biohardcore. Un projet hybride entre mode d’emploi, bande dessinée, graphisme et poésie. Il enseigne le graphisme à l'ESA St-Luc Bruxelles et le design graphique à l'ESA Le 75.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Inventant des agencements esthético-politiques qui font voler en éclats la littérature en batterie, bouturant le texte et l’image jusqu’à produire une économie du signe qui excède le plan de l’économie, Manuel de civilité biohardcore libère une anti-pédagogie de l’ensauvagement qui plante des fleurs, des champs d’orties sur le chaos. Co-édité par l’éditeur FRMK (dont nous saluons encore une fois la fabuleuse ligne éditoriale, inventive, poétique et incendiaire) et par Tusitala, l’ouvrage trans-graphique inouï concocté par Antoine Boute, Stéphane de Groef et Adrien Herda lance une machine de guerre contre un monde avachi dans l’apocalypse high tech.

La face du monde
ne nous plaît pas.
Le monde contemporain
dans…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:face - "Manuel de civilité biohardcore"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Écouter la bande dessinée

La lecture de la bande dessinée engage une expérience multisensorielle…

Amorce

Deux récits tête-bêche sur la création. Dans ce livre se mêlent le souvenir et la réalité, le manque et son image. Si les deux histoires se lisent de façon autonome, elles ne forment, au final, que les deux faces d’une même pièce. Elles res-tent liées à un même thème : le désir et sa représentation. Amorce. De l'ancien…

Eddie & Noé

Aller à l’école, voilà qui semble bien secondaire à l’heure de l’urgence climatique. Eddie et Noé préfèrent manifester pour sauver le monde. «  La planète sèche, alors nous aussi !  » s’exclame Sarah, une copine de classe qui les suit dans leur grève. Mais comme ils ne peuvent pas changer toute la société d’un coup, peut-être devraient-ils commencer par ce qui leur est proche ? Par exemple… leur école, aka l’Athénée Dirk Frimout !Comme si les problèmes environnementaux ne suffisaient pas, ces ados sont confrontés à d’autres difficultés : ne pas se faire attraper par le directeur ( spoiler alert  : c’est raté), télécharger Sex education pour éviter qu’il n’apparaisse dans l’historique de la plateforme de streaming, garder son petit frère parce que maman travaille tard, s’assumer tel qu’on est, avoir le cœur brisé, se disputer avec sa meilleure amie, trouver le moyen de se réconcilier… Les bédéistes Max de Radiguès et Hugo Piette ont été enthousiasmés par l’engagement de la génération Greta Thunberg dans une cause qui la dépasse. Des jeunes qui regardent la réalité en face, car ils n’ont pas le choix, qui demandent des réponses et proposent des solutions. Ce récit pourrait ainsi encourager ceux qui se sentent submergés par l’éco-anxiété à se lancer dans l’action, ou, à tout le moins, à s’interroger sur le sujet.Dans ce vivifiant album, il est plus question de relations humaines que d’enjeux climatiques. Après Frangins , Louise & Simon ou la série Stig & Tilde , ce livre est aussi l’occasion, pour de Radiguès, de dresser encore une fois avec une grande justesse des portraits d’adolescents. Il s’adresse à cette tranche d’âge avec beaucoup d’intelligence et de sensibilité. En suivant une petite bande de gamins volontaires et débrouillards, mais en proie aux difficultés propres à cet âge, Eddie & Noé touche aussi à d’autres sujets importants : le questionnement sur l’orientation sexuelle, le racisme, les différences de classes sociales… Autant de thèmes qui sont présents en filigranes, comme dans la vraie vie.L’auteur et dessinateur Max de Radiguès a confié la réalisation des images de cette histoire à Hugo Piette, illustrateur issu de l’École supérieure des Arts de Saint-Luc, à Liège. Ensemble, ils réussissent un bel album, social, sociétal, touchant et drôle. Fanny Deschamps Plus d’information…