Dans la nuit du 13 au 14 juillet 1865, un cri surhumain retentit dans les galeries feutrées du manoir d’Alladières, à la lisière de la Forêt de Soignes, à Bruxelles. Quelle tragédie s’est déroulée dans les appartements privés du baron, un éminent homme d’affaires, un héros de la Révolution belge ? Un meurtre, un enlèvement, une disparition volontaire ? Comment a-t-on pu entrer et sortir d’un lieu « hermétiquement clos » ? Les indices sont déroutants, les pistes plus surprenantes les unes que les autres, et on se prend à courir derrière Baudelaire ou le légendaire comte de Saint-Germain, entre autres…
La trame, rapidement, tend à s’élargir, se redéfinir. L’enquête policière haletante débouche sur une quête identitaire menée par deux frères tout en se faufilant à travers des moments-clés de l’Histoire, en nous baladant dans le Bruxelles pittoresque et inquiétant qui a précédé le voûtement de la Senne.
La résolution des différents pans de l’énigme finira par nous emporter dans le Schleswig-Holstein avant un Grand Saut final au cœur des îles frisonnes…
« (…) on sort de tout cela (…) comme un visiteur charmé par l’espèce de Taj Mahal qu’aurait construit un joueur d’échec au brio d’illusionniste. Borges aurait apprécié la promenade. » (Mathieu Terence).
Lumière dans les ténèbres de Philippe Remy-Wilkin est un roman atypique, qui mélange les genres du polar, du roman psychologique, fantastique et historique, voire de mœurs, pour offrir un récit haletant, labyrinthique, aux intrigues nombreuses avec, comme décor, le Bruxelles de la fin du XIXe siècle.Un livre audacieux qui marque un tournant dans le travail d’écriture de l’auteur d’origine tournaisienne qui nous avait habitués jusque-là à des romans historiques de facture classique ou des essais tout aussi historiques, des nouvelles, des scénarios de séries télévisées et de bandes dessinées. Une première partie de Lumière dans les ténèbres avait été publiée aux éditions Phébus sous le titre La chambre close,…
«Depuis la révolution verte, les jouisseurs et les hédonistes sont emmenés, sous…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…