Les objets, messagers de notre histoire : pourquoi il ne faut pas tout jeter | Objectif plumes

Les objets, messagers de notre histoire : pourquoi il ne faut pas tout jeter

RÉSUMÉ

Le symbolisme des objets allié à une dimension écologique de conservation de ses biens. L’anti-Marie Kondo !
Ce guide original nous invite à redécouvrir les objets qui nous entourent, ainsi que la mémoire dont ils sont porteurs. Que représentent-ils pour nous ? Quelles traces de ceux qui les ont créés ou choisis subsistent à travers eux ? Que transmettent-ils à nos proches ? Quel récit laissons-nous derrière nous à travers ces témoins de nos vies ? Sociologue clinicienne et spécialiste de l’écriture du récit de vie, Annemarie Trekker propose une réflexion multidimensionnelle et sensible autour de l’objet, à travers une approche sociologique, psychologique, culturelle, symbolique et historique, émaillée de témoignages poétiques et de récits de famille. Son livre nous offre également des exercices pratiques, permettant une réappropriation intime de nos objets personnels (souvenirs, photographies, vêtements, lettres, etc.). Au fil des pages, l’autrice nous convie à une exploration de nos possessions, de la cave au grenier. Elle nous encourage à nous emparer de notre existence comme on se saisit d’un objet précieux pour le contempler, en percevoir la beauté et en réparer les fêlures, afin de lui redonner l’intégralité de ses potentialités, tout en remettant de l’harmonie dans nos vies.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Annemarie Trekker

Auteur de Les objets, messagers de notre histoire : pourquoi il ne faut pas tout jeter

Sociologue, diplômée de l'Université de Bruxelles, Annemarie Trekker a consacré son mémoire de fin d'études au thème « Les mères célibataires » Rédactrice en chef d'un hebdomadaire (4 Millions 4) diffusé en Communauté francophone de Belgique pendant six années (1975-1981), elle a également collaboré à diverses publications en tant que journaliste par des articles de société et de critique littéraire (Le Ligueur, La Revue Nouvelle, la page belge du Monde). Elle a également participé à la fondation et la rédaction du mensuel féministe Voyelles proche du mouvement féministe de la Belgique francophone (Front de Libération de Femmes).Conseillère en communication au Ministère de la Région de Bruxelles Capitale (depuis 1989) et ensuite dans un Cabinet ministériel, AnneMarie Trekker prendra la retraite de ces activités en douceur fin 2009.Elle a poursuivi parallèlement une écriture personnelle orientée vers le récit de vie sous forme littéraire avec notamment « Naître ensemble », « Grandir ensemble », « Femmes de la terre », « Saga paysanne, entre Moselle et Semois » et une écriture d'autofiction avec « La mémoire confisquée ». Cette écriture personnelle l'a orientée vers le courant de l'approche biographique qu'elle a rejoint par son adhésion à l'Association pour l'Approche et la Recherche Biographique et la Réappropriation de son Histoire (ARBRH) fondée par Michel Legrand, Professeur à l'Université de Louvain et Francis Loicq. Elle a entrepris ainsi, en tant que collaboratrice scientifique à l'Université de Louvain, une recherche sur le processus en œuvre lors de l'écriture et la publication d'une histoire (récit) de vie, à partir de l'analyse d'entretiens avec six femmes auteures de récits publiés, ouvrage à paraître en 2009 aux Editions L'Harmattan, dans la collection « Histoire de vie et formation ». C'est sur base de cette double entrée, celle de la pratique d'une écriture personnelle en histoire de vie et celle de la formation de sociologue clinicienne et de chercheuse, que Annemarie Trekker a démarré en 1999 l'animation de Tables d'écriture en histoire de vie en Belgique francophone et en France. Celles-ci ont abouti à l'écriture d'un premier ouvrage (L'Harmattan, 2006) faisant le point sur le plan théorique et pratique autour de cette expérience d'animation : « Les mot pour s'écrire. Tissage de sens et de liens ».En 2004, elle a initié la fondation en Belgique de l'Association Traces de vie qui encadre l'organisation des Tables d'écriture en histoire de vie, ainsi que la création et le développement d'une maison d'édition Traces de vie, dédiée aux récits de vie individuels et aux ouvrages de mémoire collective. Actuellement quelque 15 titres sont parus. Depuis 2014, elle assure la fonction de directrice de collection ("Encres de vie") aux éditions l'Harmattan-Paris, en lien avec les éditions Académia à Louvain-La-Neuve. Cette collection a pour objectif de publier des textes littéraires à caractère autobiographique et/ou des écrits mettant en scène la mémoire collective. En 2017, elle est élue membre de l'Académie luxembourgeoise.

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