Le symbolisme des objets allié à une dimension écologique de conservation de ses biens. L’anti-Marie Kondo !
Ce guide original nous invite à redécouvrir les objets qui nous entourent, ainsi que la mémoire dont ils sont porteurs. Que représentent-ils pour nous ? Quelles traces de ceux qui les ont créés ou choisis subsistent à travers eux ? Que transmettent-ils à nos proches ? Quel récit laissons-nous derrière nous à travers ces témoins de nos vies ? Sociologue clinicienne et spécialiste de l’écriture du récit de vie, Annemarie Trekker propose une réflexion multidimensionnelle et sensible autour de l’objet, à travers une approche sociologique, psychologique, culturelle, symbolique et historique, émaillée de témoignages poétiques et de récits de famille. Son livre nous offre également des exercices pratiques, permettant une réappropriation intime de nos objets personnels (souvenirs, photographies, vêtements, lettres, etc.). Au fil des pages, l’autrice nous convie à une exploration de nos possessions, de la cave au grenier. Elle nous encourage à nous emparer de notre existence comme on se saisit d’un objet précieux pour le contempler, en percevoir la beauté et en réparer les fêlures, afin de lui redonner l’intégralité de ses potentialités, tout en remettant de l’harmonie dans nos vies.
Auteur de Les objets, messagers de notre histoire : pourquoi il ne faut pas tout jeter
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…