Les miroirs du désordre

RÉSUMÉ

Lapidaires, ces poèmes disent le tremblé du vivre, sur fond d’étonnement simple. Sensible à l’éphémère des choses, l’auteure y crée un univers sensoriel, traduisant les subtilités du présent. Sa poésie s’ancre dans le concret pour accéder à l’essence même de la pensée. Rien, dans ses pages, n’est laissé au hasard. Les atmosphères insulaires et maritimes l’inspirent particulièrement, comme le silence nécessaire à sa vie et qui la nourrit.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne-Marielle Wilwerth

Auteur de Les miroirs du désordre

Peintre et poète, Anne-Marielle Wilwerth est originaire de Spa, elle habite Nivelles. Elle savoure le silence et se sent particulièrement bien au bord de l’eau… Sa poésie tend à l’essentiel : très peu de mots lui suffisent pour exprimer sa sensibilité. Sa peinture ressemble à ses poèmes !
Petits tableaux abstraits, généralement carrés, où règnent équilibre, harmonie et originalité … Écrire, pour elle, c’est voyager dans l’indicible, fixer le fugace, saisir au vol les émotions. Peindre n’est autre que jouer avec les matières, les reliefs et les couleurs. Le plaisir aussi de choisir minutieusement les objets qu’elle intègre parfois à ses réalisations … Elle est passionnée aussi de photos dans lesquelles on retrouve souvent la même abstraction que dans ses peintures. Source : Bergère du silence (www.bergeredusilence.be)
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Le Carnet et les Instants

L’hiverest une vaste clairièreoù la neige minutieusementdéplie son ineffableAnne-Marielle Wilwerth continue ici, avec ce dernier recueil, Les miroirs du désordre, d’explorer son archéologie du silence. On y retrouve les thèmes chers à l’auteure qui n’a de cesse de creuser, de circonscrire, d’ouvrage en ouvrage, cette zone impalpable que forme l’écho du silence en nous. À la différence peut-être que ce nouvel opus, ce nouveau champ de fouille décale quelque peu son rayon d’action en se focalisant sur une matière qui ferait appel à un autre sens, la vue. Subtilement, la poétesse laisse dériver le silence vers l’invisible. La première partie du recueil, intitulée un simple froissé d’infini, en témoigne dès l’entame.


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Avant toute chose

«  Chaque couche d’impression reflète une variation dans la texture, la couleur ou la profondeur, évoquant les modulations d’un son à travers le temps et l’espace. Cette approche crée une analogie visuelle et sensible entre l’invisible du son et sa transcription graphique tangible. Ainsi, je transforme les sons, habituellement perçus comme immatériels et fugaces, en éléments concrets et perceptibles, traduisant l’évolution et les nuances d’un paysage sonore par un travail d’impression et de gravure.  » Telle est la démarche adoptée par Éléonore Scardoni pour ses Fragments d’écoute offerts aux regards . Réalisées entre 2022 et 2024, les œuvres transcodent des perceptions auditives recueillies dans des jardins (celui d’Etterbeek, des éditions CotCotCot, de Camille Lemonnier), des parcs (de Forest, Léopold, Duden), du vallon du Meylemeersch, du marais Wiels, de l’avenue Wielemans Ceuppens et de la fenêtre de sa chambre. Ces lieux bruxellois en légère périphérie (Forest, Anderlecht, Uccle, Saint-Gilles, Etterbeek, Ixelles) recèlent une précieuse biodiversité, inspirante. Pluie qui tambourine, perruches veuves qui s’agitent, tourterelles turques et pigeons bisets qui dialoguent, mésange charbonnière qui salue le matin, grimpereaux des jardins qui cherchent leur nourriture, chardonnerets élégants qui s’enorgueillissent de leur beauté, ouettes d’Égypte qui se prélassent sur l’eau, corneilles qui battent le rythme des travaux du voisin, multitude d’oiseaux qui tiennent conférence, train qui passe. Autant d’atmosphères acoustiques d’écosystèmes urbains que Scardoni a sensiblement, consciencieusement, recensées dans des linogravures ondulantes et colorées, et deux dessins à la mine.Verlaine, dans son Art poétique , annonçait en incipit : «  De la musique avant toute chose.  » Carl Norac , incorporant cette affirmation, a pénétré les sonogrammes de Scardoni pour les accompagner de ses explorations poétiques. Sa composition suit une partition en moments : un début, sept entrées en musique, un milieu, sept entrées en paysage, une fin. Le mouvement s’esquisse linéairement dans sa progression (croissante puis décroissante), mais se dissout dans sa concrétisation : les temps marqués se distendent dans un non-espace-temps et apparaissent comme des touches couleur textuelle parfaisant les illustrations à l’honneur. Dans les notes de Norac, il est question, entre autres, de cellules, de vagues, de chemins, de nuages, d’élytres, de coton, de fleurs, de voiles, d’instruments, de danse, de cailloux, de lunes, de nénuphars, de flaques. De silence. D’horizons. Ce qui unit les deux artistes ici, c’est une manière d’être au monde. « Entrer dans », en conscience et humilité, en sensitivité et réceptivité ; s’affranchir des cadres attendus ; (s’) interroger, (se) rencontrer, (s’)absorber, (se) proposer. Avant toute chose . Samia Hammami Plus d’information a poésie, la gravure, deux pratiques artistiques se retrouvent dans ce carnet et creusent un sillon ensemble pour rejoindre la musique. Celle de L'Art poétique de Verlaine, celle des marais et des parcs, celle des oiseaux qui les habitent. Une exploration fascinante qui propose d’aborder l’existence par les sons et par les paysages qu’ils évoquent, en…

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