Les jours de la femme Louise et autres nouvelles

RÉSUMÉ

Elles s’appellent Louise, Anna, Blanche ou Clara. Elles sont ouvrière, femme au foyer, mère seule avec un enfant, bonne chez Madame. Elles sont confrontées à la vie, à l’amour, à l’ennui, à la frustration, à la violence des hommes, leur indifférence ou leur condescendance. Toutes ont en commun des rêves trop grands pour elles, des peurs d’enfant, des désirs qui n’osent s’exprimer. Alors elles avancent vaille que vaille, tombent et se relèvent, touchantes de fragilité,
admirables de courage opiniâtre, fortes de leur douceur même, belles de tout cet espoir lumineux en elles que rien ne parvient à éteindre.
Ce qui bouleverse, dans l’écriture de Madeleine Bourdouxhe, c’est son style simple et franc, en empathie troublante avec les personnages, son réalisme poétique qui ne craint pas l’engagement social ou féministe mais privilégie l’émotion, la justesse psychologique.

À PROPOS DE L'AUTRICE
Madeleine Bourdouxhe

Autrice de Les jours de la femme Louise et autres nouvelles

Madeleine Bourdouxhe est née à Liège en 1906. En 1927, elle épouse Jacques Muller. Elle arrête ses études de philosophie à l'Université Libre de Bruxelles et donne des cours particuliers aux étudiants en difficulté. En 1936, sur les conseils d'Emmanuel Mounier, elle dépose chez Gallimard son premier roman : La femme de Gilles, accueilli avec enthousiasme par Jean Paulhan. Résistante lors de la Seconde Guerre mondiale, elle refuse de publier ses nouvelles chez les éditeurs contrôlés par les Allemands et distribue des feuillets anti-nazis qu'elle se procure à Paris, où réside Paul Eluard. Après la guerre, elle se lie d'amitié avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Dans Le deuxième sexe, celle-ci cite La femme de Gilles comme l'exemple de celle qui rêve d'une fusion amoureuse alors que l'homme impose la séparation et la domination. En 1956, quand son roman Mantoue est trop loin est refusé chez Gallimard, Madeleine Bourdouxhe décide de ne plus s'intéresser au monde de l'édition. Depuis 1964, elle a été Secrétaire perpétuelle de la Libre Académie de Bruxelles. Madeleine Bourdouxhe est morte à Bruxelles le 

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les jours de la femme Louise et autres nouvelles"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Petites coupures

C’est l’histoire d’une pièce d’un franc, à l’effigie du Roi,…

Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…

Belgiques : Terre d’asile

En lançant la collection Belgiques , les éditions Ker ont…