Les faux Simenon



À PROPOS DE L'AUTEUR
Nicolas Marchal
Auteur de Les faux Simenon
Nicolas Marchal naît en 1977, trois jours précisément après la mort d’Elvis Presley, et on en pensera ce qu’on voudra mais tout de même. Traverse effaré les années 80, partagé entre l’amertume de la défaite des diables rouges en demi-finale contre l’Argentine et la perplexité face à la victoire de Sandra Kim au concours Eurovision. S’intéresse à la littérature pour se venger du mauvais sort qui s’acharne sur lui (en vrac : son incompétence footballistique, la manie qu’ont les filles de son âge de s’intéresser aux autres garçons, les obstacles à sa carrière de rock-star). Fonde diverses revues éphémères, le temps de trouver une femme qui le supporte. Devient alors enseignant zélé et honnête père de famille, conducteur prudent et grand coureur des bois. Parvient, en faisant croire aux siens qu’il est dans son bureau pour corriger des dissertations, à rédiger trois romans. Publie en 2008" Les conquêtes véritables" aux Editions namuroises, qui obtient le Prix des auditeurs de la Rtbf en 2009 ; puis récidive avec "La tactique katangaise", aux Editions La Muette, en 2011 ; remet ça en 2014 avec "Agaves féroces" chez Aden. Il a aussi écrit un feuilleton inédit pour Bela, "La Peau de l'ours", publié en ligne et puis en papier et en ePuB dans FEUILLETON,  une coédition BELA / La Muette.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Nicolas MARCHAL, Les faux Simenon, Weyrich, coll. « Plumes du coq, 2019, 235 p., ePub : 10.99 €, ISBN : 978-2-87489-558-6 Lorsque l’on apprécie particulièrement l’univers d’un auteur, on est impatient et curieux à l’idée de découvrir son dernier opus. En même temps, on repousse la lecture de peur de le dévorer trop vite ou de devoir attendre la sortie du prochain. Nicolas Marchal fait partie de ceux-là, écrivains qui vous surprennent toujours. Chaque livre vient peaufiner un univers personnel où les surprises narratives voisinent avec la jubilation dans l’écriture. Après Le grand cerf publié en 2016 chez le même éditeur, dans la collection « Plumes du coq », Les faux Simenon confirme le talent de l’auteur.


Karoo

Pour son quatrième roman, Les faux Simenon, Nicolas Marchal nous revient avec une histoire colorée et faite de (personnages en) mosaïques. Loin des stéréotypes faciles, il tisse, avec humour et espièglerie, un récit de destins croisés dans le cœur de la Cité ardente où le réel côtoie la fiction et la fiction l’onirisme le plus envoûtant.


Attention à toi, lecteur ingénu : ceci n’est pas un livre sur Simenon ! Ceci est un livre qui parle de Liège, de Simenon et de bien d’autres choses. Ou peut-être parle-t-il uniquement de Simenon ? Ou de Liège et donc de lui-même (ou est-ce le contraire ?). D’ailleurs, qui est Simenon ? Est-ce Serge, typique étudiant en histoire de l’Université de Liège, qui…


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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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