Né en juin 1940, Léopold est un enfant adultérin, Claire est sa mère. Il a beaucoup souffert du secret et du déni constamment entretenus par cette femme. L’auteur, à qui Léopold confia son histoire, a imaginé qu’avant de mourir Claire avait écrit une lettre de confession à son fils. Tel est le propos de ce récit imaginaire, suivi par une postface émouvante de Léopold lui-même.
En 1981, deux années avant sa mort, Claire révèle enfin à Léopold que son père n’est pas l’homme dont il porte le nom. Elle lui raconte sa mise au monde et son enfance. Liée à l’entourage royal, elle lui parle de Léopold III, qu’elle a côtoyé intimement, elle lui raconte aussi la Guerre et la Question royale. Elle se garde de nommer le père, mais la vérité se dévoile au fil du récit. Léopold porte un prénom si « glorieux », dit-elle. Elle regrette d’avoir menti, mais elle reste incapable de parler sans détours, car à son secret se mêlent les épreuves de la Belgique dans l’après-guerre. C’est le récit sincère d’une femme proche de témoins privilégiés de la Question royale ; c’est le récit émouvant d’une femme cherchant le pardon de son fils.
Auteur de Léopold, enfant secret du royaume
Mais qui l'avait muté dans ce département, antichambre de la retraite où s'entremêlait…
Le nouveau livre de Paul Colize est un polar bien belge, qui se passe à Bruxelles,…