L'écho du regard


RÉSUMÉ

Pour marquer l’année de ses cinquante ans de peinture, Charles Delhaes s’est proposé le « défi » d’abandonner la couleur pour déposer, sur les toiles, ses lumières en noir et blanc. Et Rose-Marie François a immédiatement traduit cette aventure en de fabuleux poèmes. L’Écho du regard, véritable écho des regards croisés du maître en peinture et de l’alchimiste des mots, résulte de nombreux échanges entre ces artistes, de multiples va-et-vient, de joyeuses connivences et collaborations


À PROPOS DE L'AUTEUR
Rose-Marie François
Auteur de L'écho du regard
Rose-Marie François est poète, philologue polyglotte, romancière, dramaturge, rhapsode. Sa passion pour les langues étrangères lui est venue lors d’une punition maternelle – elle avait six ans – « Écris dix fois : Je ne peux pas parler patois. » (voir La Cendre, Les Chènes, micRomania 2013). « J’ai donc deux langues, et on ne veut m’en laisser qu’une ? J’en apprendrai encore beaucoup d’autres, na ! » Rose-Marie François a enseigné aux universités de Liège (Belgique), de Lund (Suède), de Lettonie (à Riga, honoris causa). Formée au théâtre (e.a. par Monique Dorsel, Yves Bical, Geneviève Page…) elle compose et joue des seule-en-scène.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Dans un ouvrage de format carré pour accueillir l’impression très soignée des œuvres en portraits, paysages, cercles et carrés de Charles Delhaes, Rose-Marie François en enregistre L’écho du regard, sous la forme de poèmes attentifs et sensibles, exposés vison-visu, à savoir un poème par œuvre et double page. Chaque toile du peintre lui a inspiré quelques vers agissant comme le départ et la destination, l’aller et le retour : de multiples va-et-vient, de joyeuses connivences et collaborations nous dit l’introduction du livre et qui font autant de ponts invisibles entre l’image et le texte, entre le texte et l’image, entre les deux auteurs.La peinture de Charles Delhaes gagne beaucoup à être…


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Pierre TREFOIS (Textes), Valentine DE CORDIER , S’élever aux signes , Éranthis, 2018, 25 p., 12 €, ISBN : 9782874830167Les deux petits volumes que publient coup sur coup les éditions Éranthis ont quelque chose d’un polyptique littéraire qui unirait, dans un même mouvement scriptural et pictural, deux  livres pourtant distincts. Le lien entre ceux-ci ? Les «  mains silencieuses  » de l’artiste, celles en l’occurrence de Pierre Tréfois qui, dans S’élever aux signes , met en quelque sorte sa plume au service des toiles de Valentine De Cordier et dans l’autre, se fait illustrateur des écrits intimes de Véronique Wautier. La maquette agréable et sobre choisie par l’éditeur (format, grain du papier de couverture, rendu des illustrations, …) fait de ces deux minces recueils des objets que l’on se plaît à feuilleter, à ouvrir, l’espace d’une ou deux minutes, pour y picorer une image, un fragment, un mot. Une mélodie aussi puisque dans le premier, chaque texte, en regard d’une peinture, est accompagné d’une référence à une chanson, à un musicien (Keith Jarret, Pink Floyd, Leos Janacek, …) comme pour ajouter une dimension sonore aux résonances qui s’établissent entre écrit et image. Dans S’élever aux signes , les brefs poèmes de Pierre Tréfois seraient comme des débuts d’histoires suggérées par les œuvres de Valentine De Cordier à l’instar du beau poème intitulé La touche rupestre sur une musique de Léonard Cohen, C’était en quelque sorte le prix de la location : chaque voyageur devait ajouter son pigment personnel à la fresque murale qui hallucinait la chambre. Ils y passèrent la nuit et se quittèrent à l’aube, sans s’être touchés. Elle retourna à San Francisco, lui à Ottawa, des vertiges plein de fêlures, Summer  of Love et vague à l’âme en bandoulière. Le second volet de ce diptyque éditorial est marqué par l’écriture parcimonieuse de Véronique Wautier qui dit l’écho du silence au moment de l’écriture mais aussi la complicité ainsi que l’étreinte avec l’autre, essentielles au moment de la création, j’ai besoin quand j’écris que tu te penches sur ma feuille   il y a ce tu dans l’écriture sans lequel je ne trouve pas l’usage des mots Cet autre sans qui, toute tentative de mettre en mots ce qui est « tu » semble bien vain. Car c’est au fond, l’artiste, musicien, peintre ou écrivain, qui, dans le dénuement de l’échange, redessine…

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