Dirigé de main de maître par Sainclair, L’Écho des Cités, publication mensuelle interurbaine, a toujours paru en 5 langues simultanément, afin de mieux couvrir l’actualité de toutes les cités du Continent obscur. Depuis la première formule, encore partiellement financée par les réclames, jusqu’à une interview de Stanislas Sainclair – Rédacteur en Chef -, après la faillite du magazine, cette anthologie conçue par Michel Ardan, le célèbre aventurier, réunit les numéros qui…
Auteur de Les cités obscures : L´Echo des Cités
Illustrateur de Les cités obscures : L´Echo des Cités
François Schuiten est né à Bruxelles. Il se tourne très tôt vers la bande dessinée et suit les cours de l'Institut Saint-Luc. Dès 1978, en compagnie de son frère scénariste Luc, il élabore le cycle des Terres Creuses dont trois albums sont parus aux Humanoïdes Associés. Depuis 1981, il travaille avec son ami Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Il a également collaboré à la conception graphique de deux films : Gwendoline de Just Jaeekin et Taxandria de Raoul Servais et travaille à des projets d'adaptation des Cités Obscures. Francçois Schuiten a reçu le Grand prix d'Angoulême 2002 pour l'ensemble de son œuvre.
Les cités obscures : La route d'Armilia et autres légendes du monde obscur
La route d'Armilia raconte le voyage de deux enfants en dirigeable, de MYLOS à ARMILIA. Le jeune Ferdinand doit apporter au professeur Pym, dans le Grand Nord, la formule capable de remettre en route les rouages du TEMPS. Le long voyage des deux enfants leur fait affronter les périls les plus divers et leur permet de survoler des villes comme BRÜSEL, Genova ou Kobenhavn, et de croiser le Vaisseau du désert du malheureux WAPPENDORF. Mais sommes-nous bien sûr que ce voyage se déroule réellement ? Ne serait-ce pas plutôt à l'intérieur d'une usine de Mylos que Ferdinand,…
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…